Publicité

Rookmeen Teeha, 62 ans, retrouvée nue et sans vie chez elle : Sa famille s’interroge sur les circonstances de sa mort

17 novembre 2014

La victime n’avait pas d’enfant et vivait seule.

Le rapport d’autopsie devrait les avoir rassurés. Pourtant, le décès de Rookmeen Teeha continue d’intriguer les membres de sa famille, qui habitent rue Satanah à Chemin-Grenier. S’ils jugent son décès suspect, bien que le médecin légiste ait conclu à une mort naturelle, c’est parce que cette femme de 62 ans était nue dans le couloir de sa maison quand on a découvert son corps, le mercredi 12 novembre vers 17 heures.  

 


Ce jour-là, c’est une voisine qui a alerté la famille. «Elle était partie chez ma tante pour cueillir des feuilles de cari poule. La porte d’entrée était entrouverte. C’est de cette façon qu’elle l’a retrouvée dans le couloir», raconte Deepak, le neveu de la défunte, dont la maison est toute proche de la sienne. «Elle était nue !» insiste-t-il.

 


Plusieurs unités de police ont été mandées sur les lieux, dont le Scene of Crime Office et le Forensic Science Laboratory. Quant au médecin légiste, le Dr Maxwell Monvoisin, il a établi que le décès était survenu 12 heures plus tôt. Une enquête est en cours et la famille Teeha attend désormais que les résultats des analyses de la police scientifique fassent la lumière sur cette affaire. Pour l’heure, toutefois, les enquêteurs ne soupçonnent pas de foul play.

 


Rookmeen Teeha n’avait pas d’enfant et vivait seule depuis le décès de son époux, il y a 15 ans. «Ma tante était très renfermée. Me li ti korek ek tou dimounn. Nou pe panse fatig kinn fini li, akoz mason ti fek poz marb kot li ek li tousel inn netway so gran lakaz. Me nou pa sir selman. Sa maison était d’ailleurs en ordre quand les policiers ont relevé les empreintes. De plus, tous ses effets personnels, son argent et ses carnets de chèque sont toujours là. Elle est la seule à savoir ce qui a bien pu lui arriver», souligne Deepak.

Publicité