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Sa fille aurait été retrouvée errant dans la rue | Natacha Jean : «Je ne l’ai jamais abandonnée»

11 juillet 2017

Celle qui est aussi maman d’une fillette de 7 ans souhaite récupérer son enfant.

C’est un véritable combat que doit mener Natacha Jean pour prendre à nouveau sa fille dans ses bras. Depuis qu’un voisin a trouvé la petite errant seule dans les rues de Goodlands aux petites heures du matin, le dimanche 2 juillet, la jeune maman de 22 ans s’est vue retirer la garde de la gamine. La petite, âgée de 3 ans, a été confiée à la Child Development Unit (CDU). À l’heure où nous mettions sous presse, Natacha Jean n’avait toujours pas été autorisée à rendre visite à sa fille.

 

Cette habitante de Cité Ste-Claire, Goodlands, ne cesse d’affirmer que ce qui s’est passé aux petites heures du matin, dimanche, est un malentendu. Une charge provisoire d’«abandoning child» avait été logée en Cour de Pamplemousses, ce lundi. Elle avait été arrêtée la veille lorsqu’elle s’est présentée au poste de police de Goodlands pour récupérer son enfant et avait été libérée le lendemain contre une caution de Rs 4 600 suite à sa comparution devant le tribunal. 

 

Aujourd’hui, l’unique souhait de Natacha Jean, qui a également une fille de 7 ans, est de récupérer son enfant. «Un habitant de la localité l’a trouvée seule dans la rue en train de pleurer et l’a déposée au poste de police mais je ne l’ai jamais abandonnée. Je souhaite récupérer ma fille. Après m’être disputée avec mon compagnon dimanche soir, je l’ai confiée à une cousine qui habite dans la même rue que moi. Je ne sais pas à quel moment elle l’a laissée sans surveillance», se défend-t-elle. Cette version des faits, elle n’a pas arrêté de la répéter aux enquêteurs. Mais vu que l’enquête est toujours en cours, elle n’a pas encore été autorisée à voir sa fille. 

 

À plusieurs reprises, cette semaine, Natacha Jean a pris contact avec les forces de l’ordre. «Les policiers de Goodlands m’avaient dit que j’allais la récupérer après deux jours. Mais par la suite, lorsque je les ai contactés, ils m’ont dit qu’ils ne pourraient pas me laisser savoir où elle se trouve», confie-t-elle, désespérée. Ses démarches se poursuivent toujours.

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