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Saisie d’armes, de munitions et de gandia dans un terrain de chasse : Le joli coup de l’inspecteur Moorghen et son équipe

21 juin 2016

Les suspects Oozeer et Barrasiah lors de leur comparution en cour.

Ses informations se sont une fois de plus avérées payantes. Après les deux balles saisies chez Nadim Edoo dans l’affaire des coups de feu à la rue St Georges, l’inspecteur Rajesh Moorghen du Central Criminal Investigation Department(CCID) et son équipe ont fait une plus grosse prise au Domaine Lolo, à Nouvelle-France. Ce terrain de chasse de plusieurs arpents appartenait jadis à Alain Oreilly.

 

Les faits remontent au mardi 14 juin. Une opération menée par le CCID et le Groupe d’intervention de la police mauricienne s’est terminée par une grosse saisie d’armes, de munitions et de gandia. Quatre suspects ont été interpellés ce jour-là. Deux d’entre eux ont été arrêtés sous une charge provisoire de possession illégale d’armes à feu.

 

Il s’agit de Renaldo Marcus Barrasiah, plus connu comme Ismaël, et d’Ally Tanweer Uddin Oozeer. Les deux suspects ont toutefois retrouvé la liberté après avoir fourni une caution le vendredi 17 juin devant la Bail & Remand Court. La police a recueilli deux fusils : un de la marque Tekaet un autre de la marque Steyr Mannlicherainsi que des munitions dans la maison occupée par Ally Tanweer Uddin Oozeer.

 

Deux autres fusils, des munitions et du gandiad’un montant de Rs 300 000 ont été retrouvés dans un buisson et dans la maison de Renaldo Marcus Barrasiah. Interrogés sur les armes, les munitions et le gandia, les deux suspects ont nié connaître leur existence. Le propriétaire des lieux, le propriétaire du supermarché Lolo, à Morcellement St André, a également été interrogé et a avancé la même explication.

 

Lors d’une fouille à son domicile à Plaine-des-Papayes, le CCID a également recueilli des balles de calibres 12 et 30 inutilisables. Les balles de calibre 12 sont des chevrotines plus connues comme «bal fane»et celles de calibre 30 sont utilisées pour abattre des cerfs. L’homme est toutefois resté injoignable malgré nos sollicitations.

 

L’enquête policière suit son cours. Selon la police toujours, les armes saisies étaient bien huilées et nettoyées. Ce qui amène les limiers à penser que les armes ont été utilisées récemment ou devaient être utilisées incessamment. Les munitions étaient également bien gardées dans des boîtes ou dans des sacs en plastique.

 

La police enquête pour savoir si ce terrain de chasse qui est à l’abri des regards n’aurait pas servi de camp d’entraînement à l’insu de son propriétaire. Il faut compter une heure de route dans la brousse et la boue en 4x4 uniquement pour accéder au terrain de chasse qui est sécurisé par une porte clôturée. Les limiers ont déjà un suspect dans leur viseur.

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