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Savita Patten, 55 ans, fauchée par une moto

30 mars 2015

La victime traversait la route lorsque le drame s’est produit.

Perdre un enfant, c’est perdre une partie de soi. Meenakshee Coopoosamy, maman de neuf enfants, en sait quelque chose. Elle vient d’enterrer sa fille, Savita Patten, âgée de 55 ans. «Même si j’ai beaucoup d’enfants, chacun d’entre eux est unique et important à mes yeux. Personne ne pourra remplacer ma fille», pleure cette habitante de Lallmatie, âgée de 68 ans.

 

Savita Patten a été tuée dans un accident survenu à Pamplemousses le jeudi 26 mars aux alentours de 16 heures. Cette habitante de Cottage a été renversée par une motocyclette alors qu’elle traversait la route. Elle a été transportée à l’hôpital le plus proche, où son décès a été constaté. Le conducteur du deux-roues, sur lequel se trouvait aussi un autre passager, a également percuté un taxi. Il a été admis à l’hôpital.

 

Saroja Renghen, la sœur de la victime, est la première à avoir été informée de l’accident. «Je vaquais à mes occupations lorsqu’un policier m’a appelée. Il ne m’a pas dit que ma sœur est décédée. C’est à l’hôpital que je l’ai su», raconte-t-elle, les larmes aux yeux.  Sa sœur était veuve depuis environ sept ans, son mari ayant été emporté par un cancer : «Elle n’a même pas pu profiter de son mariage. À peine une année après les noces, son mari est tombé gravement malade.»

 

Savita Patten était balayeuse au jardin de Pamplemousses depuis janvier. La quinquagénaire passait le plus clair de son temps à s’occuper de sa maison et de sa mère de qui elle était très proche. «On s’est vues le dimanche 22 mars. J’étais chez elle. On se voyait quasiment toutes les semaines. Quand j’étais malade, elle ne manquait jamais l’occasion de m’apporter des médicaments», se souvient Meenakshee. Malgré la douleur d’avoir perdu un enfant, elle s’accroche aux souvenirs des bons moments passés avec Savita.

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