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Suraj Caussy, 27 ans, meurt sous un monticule de terre | Ved, sa sœur : «Il se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment»

8 juin 2016

Ved et son frère Soudhir sont anéantis depuis la fin tragique de leur frère Suraj (ci-contre).

Ilsont le cœur lourd, lourd de regrets. C’est que Ved, 38 ans, et son frère Soudhir, 39 ans, ont perdu leur frère Suraj dans des circonstances tragiques. Ce dernier, âgé de 27 ans, a connu une fin atroce à Nouvelle-France le lundi 30 mai.

 

Vers 19h45 ce jour-là, la police a reçu un appel signalant un grave accident à Beemanique. Sur place, les policiers constatent qu’un camion conduit par un habitant de Rivière-du-Poste s’est renversé sur le flanc gauche. À ce moment-là, Suraj, qui habite Chamouny, a été enseveli sous un monticule de terre que transportait le camion. Il est mort sur le coup. Quant au conducteur du camion, il a été arrêté et fait l’objet d’une charge provisoire d’homicide involontaire.

 

Depuis le drame, le silence règne au domicile des Caussy. Lorsque nous nous y rendons le mardi 31 mai, la dépouille de Suraj venait de quitter la maison pour la crémation à Camp Gopal deux heures plus tôt. Sa mère Kanta, 61 ans, s’est murée dans le silence. Ved, la sœur de la victime, tente, elle, de tenir le coup. La jeune femme est persuadée que son frère serait peut-être toujours en vie s’il était resté à la maison le jour du drame : «Mon frère se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Il était parti dépanner un ami dont le camion était tombé en panne lorsque l’impensable s’est produit. La façon dont il est mort est vraiment atroce.»

 

Suraj, célibataire de son état, faisait la joie de sa famille. Il était très apprécié de son entourage, surtout de ses neveux et nièces. Le jeune homme, employé dans l’administration d’une compagnie de transport appartenant à un proche, caressait le rêve de se mettre à son compte. Il avait d’ailleurs déjà réalisé 60 % d’un projet de biofarmingselon son frère : «Il était toujours disponible pour aider les autres. Sa générosité l’a conduit à sa perte.»

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