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Par Elodie Dalloo
28 février 2017 13:48
Un matin joyeux qui annonçait une belle journée. Il est aux alentours de 8 heures en ce dimanche 19 février lorsque Ramnutee Gangalaramsamy, affectueusement appelé Sanjay, et ses proches embarquent à bord d’un catamaran sur la plage de La Gaulette. Direction le Crystal Rock, avec un beau programme : nage avec les dauphins, barbecue et spectacles de danse. Hélas, la sortie familiale a vite viré au drame. Sanjay Gangalaramsamy, qui avait fêté son 51e anniversaire en décembre, est mort noyé. Son corps sans vie a été repêché dans le lagon de l’île aux Bénitiers peu après.
Ses proches, effondrés, reviennent sur ce tragique événement. Ils racontent que Sanjay, son fils et ses cousins se sont jetés à l’eau quand le catamaran a jeté l’ancre dans les parages de Crystal Rock. «Mon mari Sanjay et mon fils font presque la même taille. Mon fils m’a dit qu’ils avaient pied à l’endroit où ils nageaient», confie Simla, l’épouse de la victime. Elle pense que l’impensable s’est produit lorsque son époux a nagé vers Crystal Rock, à environ cinq mètres de l’endroit où ils se trouvaient. «Nous n’avons rien vu venir. Tout s’est passé en une fraction de seconde. Il n’a pas appelé à l’aide et ne s’est pas débattu, indique son fils Sendy. Après quelques minutes, nous avons aperçu son corps inerte flottant dans l’eau.Le skipper du bateau s’est alors jeté à l’eau et l’a ramené sur le catamaran.»
Même si les gestes de premiers secours ont été immédiatement appliqués, Sanjay n’a pas repris connaissance. Quelques minutes plus tard, un speed boat est venu récupérer la victime pour la transporter jusqu’à la plage de La Gaulette. De là, elle a été conduite jusqu’au dispensaire de Rivière Noire à bord du van du propriétaire du catamaran. Son décès a été constaté sur place.
La dépouille a ensuite été conduite à la morgue de Candos aux des fins d’autopsie. Celle-ci, pratiquée par le Dr Maxwell Monvoisin, a conclu que Sanjay Gangalaramsamy a succombé à une asphyxie provoquée par la noyade.
La famille de Sanjay pense que sa noyade est due à un malaise, d’autant qu’il portait un gilet de sauvetage au moment du drame. «C’est une grosse perte pour notre famille. Il était un époux et un père de famille irréprochable. Il ne faisait que travailler et après, il rentrait s’occuper de sa famille. C’est également lui qui s’occupait de tous les travaux à la maison», se désole Simla.
Le quinquagénaire avait un fils et une fille. Il travaillait comme comptable pour le compte de la Mauritius Ports Authority. Ses obsèques ont eu lieu lundi en présence de proches éplorés.
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