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Un adolescent agressé au sabre et à l’acide - Ses proches : «Les agresseurs doivent payer»

8 février 2015

Le jeune de 17 ans est dans un état grave.

Les jolis traits de son visage ont disparu pour laisser place à une peau complètement brûlée à l’acide. Allongé sur son lit, le regard dans le vide, le jeune homme, qui souffre cruellement, s’accroche malgré son état grave. À côté de lui, sa mère essuie le liquide jaunâtre qui s’écoule de ses plaies qui ne cessent de suppurer. Elle est dévastée par le calvaire que vit son fils au quotidien et ne sait plus quoi faire pour l’aider à aller mieux.

 


Le quotidien de cette famille de la région de Bramsthan, dans l’Est, a basculé le 10 janvier. Ce jour-là, le jeune homme était à bord d’une voiture en stationnement à Goodlands, avec des amis, quand il a été agressé par une bande de malfaiteurs qui l’ont agressé au sabre, avant de lui balancer de l’acide au visage, sans raison apparente.

 


Par la suite, la police a mis la main sur sept suspects. Interrogés, deux d’entre eux ont expliqué qu’ils s’étaient trompés de cible en agressant le jeune homme. Ils ont ensuite été placés en détention ainsi que les autres personnes soupçonnées d’être mêlées à cette affaire. Toutefois, le principal suspect, Moonien Nadaragen, ainsi que cinq de ses présumés complices ont retrouvé la liberté conditionnelle par la suite, alors que le septième suspect est toujours en cellule policière.

 


«Nous sommes révoltés que les agresseurs aient été relâchés. Ils doivent payer pour ce qu’ils ont fait. Ils ont brisé la vie de mon neveu», clame l’oncle du jeune homme qui a temporairement cessé de travailler pour s’occuper de ce dernier. «La justice doit triompher. Je lance un appel aux autorités concernées afin qu’elles prennent ce cas d’agression au sérieux», dit-il. La mère de l’adolescent est complètement bouleversée par cette tragédie. «Mon fils fait des allers-retours à l’hôpital de Candos. Le personnel de l’unité des soins intensifs fait un excellent travail et prend bien soin de lui. Mais on vit dans l’angoisse, car on ne sait pas à quoi s’attendre», confie-t-elle, les larmes aux yeux.

 


Son fils, dit-elle, se préparait à prendre part aux examens du School Certificate cette année. «Mais il n’a même pas pu se rendre à l’école à la rentrée des classe, car il était admis à l’hôpital. On ne sait pas ce que l’avenir lui réserve. En plus, la chaleur n’arrange en rien sa situation. Nous avons dû emprunter de l’argent pour installer un climatiseur et ainsi le soulager.» Elle poursuit : «Je dors à ses côtés chaque nuit. Il peut à peine parler. Pour se nourrir, il mange uniquement des soupes à l’aide d’une paille et boit un lait spécial qui coûte assez cher.» Quoi qu’il en soit, elle garde espoir que son fils retrouvera la santé et que ses présumés agresseurs seront jugés et punis.

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