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21 février 2017 13:38
Les proches de Khetan Lodha veulent savoir comment ce dernier a pu se suicider avec son arme de service chez lui après ses heures de travail. Le policier de 31 ans s’est tiré une balle dans la tête.
Le domicile des Lodha à l’Allée Rousaille, Gros-Cailloux, est particulièrement animé en ce mercredi après-midi. Tous ceux présents sont occupés avec les derniers préparatifs des rites funéraires, plus connus comme le «service trois jours». Des femmes terminent la cuisson des mets végétariens au feu de bois.
«Nu pu manz veg me nu pe bizin kwi seki li ti kontan manze isi. Li difisil pu nu fer tousala me nu oblize respekte memwar mo frer», explique Kaviraj Lodha. Deux jours plus tôt, ce jeune homme de 27 ans et les siens ont dû organiser les funérailles de Khetan Lodha. Ce jeune policier de 31 ans s’est donné la mort avec son arme de service à son domicile, le 12 février. Affecté au poste de police d’Albion, il comptait sept ans de service au sein de la force policière.
Entre colère, souffrance et incompréhension, une question intrigue Kaviraj et les siens:«Comment a-t-il pu rentrer à la maison avec son arme ce jour-là ?» L’inspecteur Shiva Coothen, responsable du service de presse de la police, répond qu’une enquête est en cours à ce sujet.
Le jour du drame, il aurait dit à ses proches qu’il allait faire le 1st shift. Or, une source policière avance que le défunt avait fait un extra duty de 8h45 à 16 heures. Ce qui explique pourquoi il avait un revolver sur lui. Il devait toutefois le retourner au poste de police avant de rentrer chez lui.
Avant de commettre l’irréparable, il a laissé une note à ses parents : «Excuse moi mama, papa». Selon la police, la victime a commis cet acte suivant des problèmes conjugaux.
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