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Un morceau de placenta enlevé cinq jours après son accouchement | Angela Raboude : «J’aurais pu mourir»

10 janvier 2017

«J’ai eu très peur…» Angela Raboude a eu le choc de sa vie en constatant qu’un morceau de placenta était resté dans son ventre cinq jours après qu’elle a accouché de sa petite Cléa, son premier enfant, à l’hôpital de Rose-Belle, le 31 décembre 2016. «Je suis rentrée chez moi dès le lendemain de l’accouchement.  Je ne saignais pas du tout et je trouvais cela bizarre. Mais je ne ressentais aucune douleur. Ce n’est que le jeudi 5 janvier que j’ai commencé à avoir mal au ventre», explique la jeune femme de 20 ans.«Et puis, j’ai senti que quelque chose sortait. J’ai appelé une voisine qui m’a dit que c’était un placenta.»

 

Angela Raboude est alors emmenée à l’hôpital de Mahébourg où le verdict est sans appel. «Le médecin qui m’a examinée a confirmé que c’était un placenta. Il m’a dit que j’aurais pu mourir à cause de cela. J’ai ensuite été transférée à l’hôpital de Rose-Belle où le placenta a étéenlevé et on m’a mise sous perfusion», raconte-t-elle sur son lit d’hôpital. 

 

Son compagnon, Grégory Malabar, 28 ans, est remonté.  «Elle aurait pu perdre la vie à cause de cette négligence. Et mon enfant aurait alors été privé de sa mère. On dit que le placenta s’est cassé dans son ventre. C’est pour cela qu’il restait un bout. Sauf qu’après l’accouchement, son médecin l’avait examinée et avait affirmé qu’il n’y avait aucun problème», lâche-t-il. 

 

Ce couple, qui habite à Cité La Chaux, Mahébourg, a porté plainte au ministère de la Santé pour ce qu’il considère être un cas de négligence médicale. Nous avons contacté la direction de l’hôpital de Rose-Belle pour avoir une déclaration à ce sujet. En vain.

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