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24 août 2016 03:06
Il a lutté pour sa survie, mais ses brûlures ont eu raison de lui. Rajendra Parsad Lungtoo avait été admis à l’unité des grands brûlés de l’hôpital Victoria, Candos, le 6 août, après avoir été grièvement brûlé dans l’incendie de sa maison. Mais le mercredi 17 août, cet habitant de Ruisseau Road à Camp La Boue, Montagne-Longue, brûlé au troisième degré sur plusieurs parties du corps, notamment aux jambes, à une main et sur toute la partie inférieure de l’estomac, a rendu l’âme.
«Le médecin nous avait déjà dit que ses chances étaient minimes car il s’était brûlé à plus de 75 %», explique sa belle-fille Bhavna. Les funérailles de Rajendra Parsad Lungtoo ont eu lieu le jeudi 18 août au domicile d’un de ses fils à Ripailles, où habitent également son épouse et les autres membres de sa famille.
Il est 5h30, le jour du drame, lorsque des proches de Rajendra Parsad Lungtoo tentent de lui porter secours alors que sa maison est en feu, avant qu’une ambulance du Samu ne prenne le relais. À la police, cet homme de 65 ans a raconté qu’il pense que c’est une bougie qui est à l’origine de l’incendie ayant ravagé sa maison en dur.
Ancien laboureur de son état, Rajendra Parsad Lungtoo, plus connu comme Pitia, vivait seul à Montagne-Longue dans l’ancienne demeure familiale, qui était dépourvue d’électricité. Chaque soir, le sexagénaire achetait une bougie, selon ses proches, et dormait sur un matelas à même le sol. Le samedi 6 août, la bougie serait tombée sur du carton qui se trouvait à proximité de son matelas.
Rajendra Parsad Lungtoo laisse derrière lui quatre fils et une fille, ainsi que toute une famille peinée par sa disparition tragique.
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