Publicité
29 avril 2016 03:09
Depuis le vendredi 22 avril, David Aliphon n’a d’autre choix que de dormir sur un matelas posé à même le sol dans sa boutique de Petit-Verger, à Saint-Pierre. Car aux petites heures ce jour-là, un véhicule de police a défoncé le mur de son commerce. «Je suis obligéde rester sur place car des voleurs pourraient entrer et emporter les produits. Il n’y a plus aucune sécurité et je ne sais pas quand je pourrai réparer ce mur», explique le propriétaire.
Vers 4 heures du matin, ce vendredi, la petite localité de Petit-Verger est réveillée par un bruit assourdissant. David, dont la maison se situe juste en face de sa boutique, se précipite dans la rue comme la plupart de ses voisins. Et là, c’est le choc pour cet homme qui a économisé sou après sou pour lancer son business.
«Tous nos voisins étaient dehors. Je n’en ai pas cru mes yeux quand j’ai vu l’énorme trou dans le mur de la boutique et ces deux policiers qui tenaient à peine sur leurs jambes. Ils étaient visiblement sous l’effet de l’alcool ou d’une autre substance», soutient-il. Le commerçant a porté plainte le jourmême.
Pour l’heure, David Aliphon n’a aucune idée du montant des dégâts mais il estime que c’est à l’État de régler la facture. «Lemur de façade a été endommagé. Des boissons gazeuses qui se trouvaient sur une étagère ne sont plus propres à la consommation. L’État doit me dédommager car c’est un de ses véhicules qui est en cause», affirme-t-il.
Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cet accident. Le commissaire de police Mario Nobin a déclaré, lors de la cérémonie de promotion de 380 nouveaux sergents aux Casernes centrales, que la responsabilité des personnes impliquées devrait être déterminée en toute transparence.
Publicité