Valayden : «Le vol à mon domicile n’est pas une mise en scène»

6 septembre 2016 12:34

Il veut faire taire les mauvaises langues après le cambriolage de sa maison. Rama Valayden est catégorique à ce sujet : «Le vol à mon domicile n’est pas une mise en scène. Les images filmées par les caméras CCTV de ma maison sont des preuves irréfutables où on voit bien qu’il y a eu cambriolage à mon domicile. Je vais vous faire une confidence… Je ne suis même pas assuré.»

Aux petites heures du jeudi 1^er septembre, l’avocat et sa famille dormaient à l’étage lorsque des malfrats ont fait irruption chez eux à Sorèze. Tout laisse croire que les cambrioleurs, au nombre de trois selon les caméras de surveillance, avaient bien préparé leur coup. Ils ont d’abord endormi l’Amstaf de la famille avant d’entrer dans la maison pour faire main basse sur des bijoux, une grosse somme d’argent et des documents importants relatifs à l’affaire Trilochun.

«Je pense qu’ils ont dû nous asperger avec un spray tranquillisant pour pouvoir faire leur sale besogne en toute tranquillité. Ils ont volé plusieurs portables, nos iPads, des bijoux, des montres et une grosse somme d’argent qui devait servir pour payer le salaire de nos neuf employés de maison et ceux du bureau. Le vol a eu lieu vers 4 heures», précise Rama Valayden. Le tout est estimé à plus de Rs 500 000.

Tous laisse croire que les malfrats avaient également coupé le circuit électrique durant le cambriolage. «J’avais pris en chasse l’un d’eux après avoir été réveillé par un bruit. Je l’ai enfermé dans mon bureau mais il a pu s’enfuir par la fenêtre. Les autres ont également pris la fuite lorsque les autres membres de ma famille se sont réveillés. Ils ont enjambé le mur avec des sacs en plastique contenant nos affaires qu’ils ont ensuite abandonnées un peu plus loin», explique l’avocat.

Des policiers du poste de police de Pailles sont arrivés sur place vers 5 heures. D’autres unités de police ont également investi les lieux peu après pour leur prêter main forte. À l’heure où nous mettions sous presse, le samedi 3 septembre, les suspects couraient toujours. Rama Valayden invite tous ceux qui ont des informations susceptibles d’aider la police à les communiquer au plus vite.