Fam an mars (FAM) : renforcer les lois pour protéger nos enfants

Les différends restent une réalité douloureuse dans certaines familles. Le drame survenu le jeudi 2 octobre, lorsqu’un grand-père de 75 ans a tragiquement perdu la vie en défendant les droits de son petit-fils devant la Family Division de la Cour suprême, vient rappeler avec force les conséquences que peuvent engendrer de tels conflits.

À la suite de cet incident, l’association Fam an mars (FAM) souhaite mettre en lumière une réalité inquiétante : lorsque les tensions autour du bien-être des enfants s’intensifient, le poids émotionnel et psychologique peut devenir insupportable. Dans certains cas, ce stress mène à des conséquences dévastatrices, comme l’illustre ce décès tragique.

Tout en partageant la douleur de cette perte, FAM souhaite attirer l’attention sur un problème plus vaste. De nombreuses familles traversent des épreuves similaires, marquées par une pression mentale, physique et émotionnelle intense, liée à des litiges persistants concernant la garde et les droits d’accès aux enfants.

C’est pourquoi FAM réaffirme son appel urgent au gouvernement afin de renforcer le cadre légal pour mieux protéger les enfants. Selon elle, il est essentiel que les lois soient rendues plus strictes afin de prévenir l’escalade des différends en violence ou en drame. «Nous insistons sur l’importance de promouvoir une parentalité responsable, de garantir l’accès à des services de soutien familial et de mettre en place des mécanismes efficaces de résolution des conflits, afin de préserver le bien-être des familles et des enfants», déclare sa présidente Ruqayah B. Khayrattee.

FAM reste par ailleurs pleinement engagée dans sa mission de plaider pour des réformes sociales favorisant la cohésion familiale, l’égalité des genres et la parentalité responsable. «C’est notre responsabilité collective de veiller à ce que les familles soient soutenues et protégées, afin qu’aucune autre ne soit confrontée à une telle perte déchirante», conclut Ruqayah B. Khayrattee.