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12 janvier 2025 00:46
La saison démarre sur une note pour le moins attendue avec la confirmation du retrait de l’écurie Rameshwar Gujadhur, qui ne respectait plus les conditions de sa licence en terme du nombre de coursiers dans son effectif. Simon Jones, pour des raisons de santé, rendra également son tablier durant la saison.
Mais c’est bien la People’s Turf (PTP) qui a été the star of the show, entre bonnes initiatives et controverses en tout genre. D’abord, la volonté de la PTP de Jean-Michel Lee Shim de se doter d’un système d’arrosage automatique à coups de millions de roupies d’investissement a été saluée par une bonne partie de communauté hippique. Reste que l’état de la piste à la fin de la saison laisse dubitatif quant à la performance réelle de cette installation dernier cri.
Avec sa décision de proposer des miettes en terme de stakesmoney – réduits par deux fois durant la saison –, la PTP et son Chief Executive Officer, Khulwant Kumar Ubheeram, actuaire de son état, ne se sont pas couverts de gloire. Loin de là, leur décision menant plusieurs établissements, qui ne se trouvaient pas sous les ailes protectrices du trident Lee Shim-People’s Turf-Global Equestrian Ltd au mode survie durant la saison.
Côté compétition, les champs maigrelets proposés avec une moyenne de 5-6 chevaux par épreuve n’ont fait que renforcer le désamour des turfistes pour le produit hippique de la PTP, sans compter le déroulement de plusieurs épreuves qui ont soulevé bien des interrogations. L’éviction du Port-Louis Tennis Club du Champ-de-Mars, alors que celui-ci était en règle avec les autorités concernées, est une autre gaffe que la PTP a, semble-t-il, accumulé au fil de la saison.
Les partisans de la PTP argueront que l’organisateur a terminé sa campagne sur une belle note en proposant son week-end international après l’échec de l’année précédente. S’il est vrai que le spectacle a été au rendez-vous, difficile cependant d’oublier l’accouchement au forceps de l’évènement, sans compter les couacs au niveau de l’organisation de la soirée de gala et de l’allocation des montes. Après trois années, la PTP se retire du Champ-de-Mars sans avoir pu faire oublier le Mauritius Turf Club (MTC) de la mémoire collective hippique.
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