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16 novembre 2014 01:29
Ils sautent toujours autant, montent toujours très haut et sortent toujours leurs petites lames dans la foule. On parle, bien sûr, des fameux assassins de la franchise Assassin’s Creed, incontournable par les temps qui courent, avec leur monde ouvert à différentes périodes historiques où se greffe une intrigue de science-fiction.
Le premier voyage next gen de cette saga, Assassin’s Creed Unity, vient tout juste de sortir sur consoles de nouvelle génération et nous plonge en plein Paris, pendant la Révolution française, dans une intrigue qui prend place peu de temps après le plus ou moins réussi Assassin’s Creed Black Flag. Sauf que vous allez passer quasiment tout votre temps dans le passé, les développeurs s’étant, cette fois, peu concentrés sur la partie futuriste de la saga.
Et next gen oblige, ce qui saute aux yeux, c’est, bien sûr, l’aspect visuel du titre. Car les développeurs n’ont pas fait les choses à moitié ; ce Paris minutieusement constitué est peut-être l’univers le plus beau à paraître dans un jeu open world, avec une sacrée distance d’affichage et un moteur 3D capable de gérer des foules immenses. Chapeau sur ce point !
Dans Assassin’s Creed Unity, on dirige Arno qui a un petit air rappelant beaucoup l’Ezio du deuxième volet de la saga. Notre bougre séducteur sera donc ce gars qui va sauter de partout et tuer, toujours dans une sale histoire de templiers qui se bagarrent contre des assassins.
Ce qui nous amène au gameplay. Ah, bonne nouvelle : on peut maintenant passer en mode infiltration ou action en un seul clic. Idéal pour ceux qui voudraient varier les plaisirs, car dans Assassin’s Creed Unity, les combats au corps à corps sont rendus très ardus, en général. Une approche d’infiltration donc, sauf que le tout est un peu entaché par des bugs de collision et une intelligence artificielle pas toujours au point.
À coup sûr, un point noir.
Par contre, le free run est un peu plus optimisé. Mais là encore, le nouveau système met en place la saisie de plusieurs boutons correspondant aux actions, ce qui n’est pas toujours pour le mieux dans une ville surchargée de possibilités de mouvements. Et monde ouvert oblige, les activités annexes sont légion et vous aurez de quoi faire entre les contrats, les missions de collecte d’informations et les enquêtes sur des meurtres.
Sur ce point, le jeu est riche et très réussi. Les assassinats principaux, par contre, rappellent beaucoup le premier volet, avec le fait de vous laisser dans une grande foule pour perpétrer le méfait ou de rassembler des infos peu avant pour rendre la chose plus facile…
On ajoutera aussi un mode multijoueur coopératif entre deux ou quatre joueurs qui vivront la campagne ensemble, avec toutefois pas mal d’ajouts spécialement pensés pour le mode de jeu.
Sans être parfait, cet Assassin’s Creed Unity, grâce à sa technique et son monde ouvert riche en possibilités, devrait séduire les fans, à défaut d’être une entrée en trombe dans le monde de la next gen.
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