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12 octobre 2016 01:33
Des profondeurs de la mer jusqu’aux cieux, tous deux remplis de bagarres. En d’autres termes, la trilogie Bioshock,trois volets qui ont mis un pied inoubliable dans le monde vidéoludique. Le tout, avec des univers tout frais (la ville décrépie sous la mer du nom de Rapture dans les deux premiers volets, et celle, flottante, de Columbia dans Bioshock Infinite), un gameplay nerveux et très accessible, et un sens du récit rendant le tout prenant, mélancolique, sombre, violent, sans oublier la question du choix. Voici donc le Bioshock : The Collection qui réunit la trilogie de ces jeux d’action pas comme les autres, sur PS4, XBOX One et PC.
Un petit récapitulatif s’impose tout de même pour les nouveaux venus. Alors, dans le premier Bioshock,votre avion s’écrase en pleine mer, mais vous arrivez à vous frayer un chemin pour atterrir à Rapture, ville sous la mer où tout est parti en vrille, avec des gens fous armés jusqu’aux dents, des petites filles accompagnées de gros molosses pas très humains (les fameux Big Daddys) et un architecte déchu qui a pété les plombs. Vous êtes aussi alimenté avec une curieuse substance qui vous donnera des aptitudes spéciales.
Le deuxième opus, sans l’effet de surprise, mais néanmoins très prenant, nous plongeait un peu plus dans Rapture avec une autre intrigue dans la peau d’un Big Daddy. Quant au troisième, direction les nuages dans la ville de Columbia, où vous allez vous lier à la mystérieuse Elizabeth, vous emmenant, après bien des tribulations, vers une conclusion surprenante et audacieuse, liée aux deux premiers. En d’autres termes, trois jeux extrêmement ambitieux dans leur forme et leur fond, peut-être parmi les plus ambitieux de ces dernières années.
Et comme toujours dans la recette maintenant de plus en plus répandue des remasters d’anciens jeux sur les consoles actuelles,le tout nous vient avec un rendu graphique rehaussé. Dans ce cas-ci, des textures plus fines et 60 fps (images par seconde) très stables, l’idéal pour apprécier la direction artistique de haute volée, tendance steampunk et rétro,des titres. Par contre, pas de multijoueur pour le deuxième volet. Autre reproche : les versions PC, qui diffèrent finalement assez peu des versions déjà sorties sur ce support, vu que les options d’upscaling graphiques et d’images par seconde étaient déjà là, le seul point étant d’avoir les trois jeux ensemble…
Au final, ce remaster de la trilogie n’est pas nécessairement indispensable… pour ceux qui ont déjà terminé les trois jeux, même si l’on conviendra que ça fait plaisir de voir le trio (surtout le premier volet) en plus fin et en 60 images par seconde sur consoles, et que les Bioshock sont tellement beaux, prenants, profonds, avec un gameplay bien fait, qu’on peut sans problème les rejouer. Et quant à ceux qui n’y ont jamais touché, c’est le moment ou jamais !
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