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Call of Duty : Une franchise obligée de se renouveler

12 novembre 2015

Call of Duty : Une franchise obligée de se renouveler

Flingues en main, on avance ! Vers l’histoire d’une franchise battant des records de vente, devenue incontournable par les temps qui courent : celle de Call of Duty, dont la dernière itération, le troisième volet de son penchant Black Ops, est sorti le 6 novembre. Force est alors de constater que nous parlons là d’une série de jeux de guerre en vue subjective qui en a fait du chemin, stagnant par moments, essayant de se renouveler aussi en ce moment.

 

N’oublions pas qu’il faut remonter loin pour les Call of Duty. Le premier du nom, sorti en 2003, vient en fait d’un héritage : celui des first-person shooters prenant place durant la Seconde Guerre mondiale, initiés par Medal of Honor, franchise qui a largement perdu son souffle par la suite et qui a connu ses heures de gloire sur PC. Ainsi, les premiers Call of Duty vous mettront face aux nazis.

 

Il faudra attendre le quatrième volet pour la mutation. Call of Duty : Advanced Warfare, sorti en 2009, entre dans deux univers, celui des consoles next gen d’alors et celui des jeux de guerre modernes, avec un gameplay, mais toujours un univers scripté, intense et percutant. Le tout aidé par un multijoueur addictif et direct qui pavera la place pour le FPS de demain, repris par autant d’autres franchises du même genre. Sans oublier un succès colossal (13 millions d’exemplaires rien que pour ce volet).

 

Et pendant toutes ces suites, avec la venue de la série parallèle Black Ops (venant des développeurs de Treyarch, contre ceux de Infinity Ward pour les Modern Warfare), on remarquera une franchise efficace, mais qui avait peine à se renouveler, ajoutant des petites nouveautés ici et là, sans pour autant renouveler la série…

 

Et puis le futur est arrivé. Tout d’abord avec les nouvelles consoles (PS4, XBOX One) et un nouveau développeur (Sledgehammer Games) qui a affiché de nouvelles ambitions pour la franchise qui voit encore plus grand : un monde futuriste, l’acteur Kevin Spacey en grand méchant, des affrontements qui gagnent en verticalité et un multijoueur encore plus étoffé, soufflant un petit vent frais, mais présent sur la franchise.

 

On peut dire que Black Ops 3 s’inscrit dans cette continuité, s’éloignant du chemin du gameplay rentre-dedans, en y ajoutant des notions stratégiques de plus en plus évidentes, et poursuivant l’univers futuriste de l’ensemble. Ainsi, ce nouveau Call of Duty intègre le pirate d’armes, de drones et autres machines de guerre, avec des missions en solo que vous pouvez faire dans le désordre, un peu sous forme d’épisodes, avec un énorme accent sur les parties en coopération.

 

Sans oublier, bien sûr, le côté blockbuster de l’ensemble, avec la participation d’acteurs tels que Jeff Goldblum et Ron Perlman. Voici donc une franchise qui a compris que sa survie commerciale et ludique dépend d’évolutions claires. Et du coup, la guerre virtuelle semble de plus en plus soignée…

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