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Dark Souls 3 : l'apothéose d'une saga mortelle

15 avril 2016

Dark Souls 3 : l'apothéose d'une saga mortelle

Ardue, sans pitié, mais aussi fascinante et récompensant la persévérance. La série des Souls de From Software, depuis Demon’s Souls sur PS3, suivi de Dark Souls, Dark Souls 2 (sans oublier son autre jeu Bloodborne sur PS4, plus ou moins de la même trempe), a toujours su se démarquer des autres jeux plus mainstream et accessibles grâce à sa difficulté accrue, au service d'un gameplay exigeant et d’un univers dark fantasy qui nous offre des combats et des lieux mémorables. Bonne nouvelle, le dernier-né de cette saga sombre, disponible depuis fin mars, porte bien son nom de Dark Souls 3 et semble tenir toutes les promesses faites.

 

Disponible sur PC, PS4 et XBOX One, le dernier bébé de From Software ne change pas la donne : vous créez votre personnage et vous le faites explorer et évoluer dans un monde déchu (encore une histoire de puissances noires qui ont corrompu de grands noms), où vous allez mourir. Beaucoup mourir. On est bien dans un Dark Souls, un RPG avec son lot d’interminables morts, de monstres et de lieux tous plus étranges les uns que les autres. Offrant un univers cohérent, rendu encore plus beau par la puissance des nouvelles consoles.

 

Dark Souls troisième du nom est, à coup sûr, le plus beau de la saga, pouvant mettre en scène des moments plus impressionnants et épiques (grosses attaques de dragons, tours assiégées, etc.), sans oublier des boss au designfou, nous confirmant que le Lead Designer du jeu, Hidetaka Miyazaki, est de retour, après avoir été absent d'un Dark Souls 2 qui nous met face à des ennemis visuellement moins mémorables. Dans Dark Souls 3, on a droit à une sorte d'arbre, un gigantesque squelette fantomatique, une espèce de bélier en armure, et l'on ne vous parle pas des ennemis «normaux» ou des semi-boss…

 

L'on sent bien sûr l'influence de Bloodborne sur Dark Souls 3. Tout d’abord avec ces boss qui se transforment plusieurs fois au cours des affrontements et un gameplay que vous pouvez rendre plus offensif. Dark Souls 3 intègre un système de dual wielding (une arme dans chaque main) qui peut rappeler Bloodborne par son côté rapide et misant beaucoup sur l'attaque, le jeu faisant la part belle à des enchaînements de coups dévastateurs qui devraient faire tomber pas mal d’ennemis. D’autant que beaucoup de ces derniers sortent en groupe dans le jeu (on a même un «boss» qui est une… foule) et qu’il vous faudra beaucoup trancher. Car ne croyez pas que vous serez surpuissant, on va toujours vous faire crever comme pas deux !

 

Le tableau épique (même la musique l'est dans Dark Souls 3) est-il parfait ? Bon, on pourra toujours râler sur de nombreux ralentissements dans le jeu, vu le nombre d'ennemis, l'énormité de certains ou encore une caméra énervante dans des endroits un peu serrés. Mais il serait dommage de passer à côté de ce Souls, considéré comme l'ultime volet de la saga, toujours aussi dur, toujours aussi fascinant, encore plus impressionnant et beau que ses prédécesseurs, qui sonne comme une apothéose de la franchise.

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