The Evil Within : Le nouveau bébé horrifique du papa de «Resident Evil»

18 octobre 2014 22:27

Shinji Mikami. Voici un nom qui est synonyme de frissons pour bon nombre de joueurs, puisque nous parlons ici du créateur de la franchise Resident Evil. Un gars qui fait en plus son grand come-back dans le monde vidéoludique, avec un tout nouveau jeu du nom de The Evil Within, qui tente de remettre au goût du jour le genre Survival Horror, ce qu’il réussit plus ou moins. 

On ne va pas trop dévoiler sur l’intrigue de ce jeu disponible sur PS3, PS4, XBOX One et XBOX 360, puisqu’on vous gâcherait un peu la surprise. Mais The Evil Within nous parle d’un flic et de son équipe, appelés pour enquêter sur la disparition de patients dans un asile. Sur place, les choses vont mal tourner : vous voici prisonnier de gars remplis de sang dans une boucherie pleine de cadavres. Qu’est-ce que vous faites là ? Et c’est quoi cette projection dans un miroir qui vous envoie dans une autre dimension ? Et pourquoi la ville est-elle toute détruite ? 

Bref, il se passe plein de choses dans The Evil Within, sauf qu’on a l’impression que le jeu est un peu un melting pot de plusieurs autres : des séquences dans une sorte d’autre dimension font penser à Silent Hill, le village dans les bois évoque bien évidemment Resident Evil 4, et certains éléments du gameplay donnent des sensations à la Last of Us. 

En fait, le jeu laisse la part belle à l’infiltration et au stress permanent, car les munitions se font rares et que vous allez devoir faire preuve d’adresse pour tuer vos ennemis par derrière et même brûler des corps qui pourraient retourner à la vie. Le tout dans un système de couverture, avec des bouteilles et des allumettes qui renvoient donc beaucoup à Last of Us. 

The Evil Within peine un peu à trouver son identité, pas aidé par une technique pas très optimisée (textures et frame rate pas toujours au point). Mais au moins, le scénario est très prenant, l’ambiance et le stress sont au rendez-vous, certains bossent et leurs affrontements sont bien foutus, faisant de ce jeu une demi-réussite, pas super parfait ni original, mais parfois mémorable.