Publicité
28 juillet 2015 02:43
Les monstres attaquent ! Les gros surtout, tendance Kaijus – ces énormes bestioles qui écrasent des villes si chères à la culture nippone. C’est donc avec un certain plaisir que nous accueillons Godzilla : The Game qui nous vient sur PS4, après une sortie sur PS3 précédemment réservée au marché asiatique. Que vaut donc ce jeu de destruction massive rempli de monstres ?
On commence avec les points positifs : Godzilla : The Game a été clairement pensé pour les fans. On retrouve pas mal de monstres connus des connaisseurs, à l’instar de Ghidorah, Mechagodzilla, Varan, Batra, Hedora, Mothra, entre tellement d’autres. On compte une bonne trentaine de kaijus, venant tous avec une petite encyclopédie que vous pourrez consulter et qui vous racontera les origines de la bête et sa place dans l’univers de Godzilla. Fan service aussi du côté de l’environnement sonore, avec moult bruitages et autres effets rétro, sans oublier la musique et les voix japonaises, qui nous plongeront dans l’ambiance vintage de l’ensemble.
Et puis ? Ben malheureusement, c’est un peu tout. Ce qui saute aux yeux tout d’abord, c’est cette vilaine impression de se retrouver devant un jeu d’une autre génération de consoles : les villes sont vides, les décors sont ternes, bref, c’est un voyage vers le passé. De plus, le gameplay n’aide pas : les monstres sont extrêmement lourds à manier et le jeu n’intègre pas… un bouton d’esquive. Du coup, on attaque, on balance une attaque spéciale, tout en se prenant une raclée !
Encore mieux, ces grosses bagarres ne sont pas jouables en réseau local (à deux sur la même console), c’est vous dire ! On notera bien un mode multijoueur, suivi d’un arbre de compétence pour monter le niveau des attaques spéciales de chaque monstre, mais quand même, l’ennui s’installe très vite, et ces destructions de ville finissent par être très oubliables, la faute à une technique et un gameplay tous deux insuffisants.
Publicité