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Le passé guerrier et revisité de «Battlefield 1»

25 octobre 2016

On replonge. Dans la boue, les tranchées, bref, la Première Guerre mondiale. C'est bien pour ça que le nouveau dela franchise Battlefield est accompagné sobrement du chiffre 1. Un nouveau volet disponible depuis le 21 octobre sur PC, PS4 et XBOX One. Témoignage d'une expérience soignée, que ce soit en solo ou en mode multijoueur, même si perfectible.

 

On le voit dès que ça démarre : le moteur 3D frostbite est vraiment au sommet de son art visuel. Battlefield 1 est visuellement impressionnant. Effets de brume, de pluie, explosions, flammes, boue, sans oublier des ambiances authentiques, ce Battlefield 1, retranscrit la période brillamment,avec une immersion de tous les instants. Le niveau sonore n'en démord pas, avec tout ce qu'il faut de brutalité auditive, nous plongeant encore plus dans ce sale conflit d'antan. Une direction artistique de grand cru, du blockbuster!

 

Un conflit où l'on apprendra pas mal, notamment dans la campagne solo. Ainsi, il y a de quoi vous intéresser sur l’histoire de Lawrence d’Arabie ou même celle du Baron Rouge, avec des missions variées, entrecoupées de séquences bien dans le ton (les conséquences de la guerre sur tous les personnages développés). Si cette campagne s'avère courte, force est de constater qu'on s'en prend plein la vue avec des destructions massives, des dogfights, desvirées dans le désert, bref, des moments et des ambiances variées, le joueur étant un spectateur privilégié de ce conflit.

 

L’Histoire, encore et toujours. Cette fois, dans le multi, cœur de tout Battlefield qui se respecte. Les parties de deathmatch ou de domination (on vous laisse découvrir le mode Operation) prennent rapidement une tournure pédagogique, puisque les maps se chargent souvent avec une voix qui raconte l'historique du lieu où va se tenir le massacre virtuel. Le gameplay donc, qui semble avoir doublé d'intensité dans cette nouvelle mouture de la franchise.

 

Dans Battlefield 1, pas de laser, de super missiles à tête chercheuse et de détecteurs de chaleur : les armes sont parfois peu précises, ou lentes (parfois, il ne vous restera que la baïonnette pour en finir), et les véhicules plombent de façon directe et forment un vrai gros avantage stratégique sur bien des maps. Même si cette fois, on a l'impression que l'infanterie mobile est plus présente que dans les précédents volets. Du coup, le tout se joue de façon plus brutale, plus intense, avec de belles trouvailles comme le lâcher de gaz mortel ou la détection de snipers par la lueur reflétée par le métal de leur fusil.

 

Toutes ces joyeusetés guerrières se divisent en quatre classes (pour le moment) que vous allez interpréter : Medics (enfin, toubibs quoi !), Support (pour épauler), Assault (très efficaces au corps à corps et contre les blindés), et la classe de ceux qui évoluent dans des véhicules, ces derniers étant en plus «customisables». Invincibles ? Pas du tout, car hors de leur véhicule, ces soldats sont beaucoup plus vulnérables que le reste. Bref, il y a de quoi s'occuper en termes de stratégies à trouver, d'autant que les maps (qui vous feront voyager en France, au Moyen-Orient ou même en Italie)sont bien pensés en matière de terrain (ce n’est jamais plat), de bâtiments-clés (destructibles aussi) et d’effets météo.

 

Avec tout ça en main, aucun doute que les studios de D.I.C.E sont les plus aptes pour la saga, surtout après le moyen Battlefield : Hardline, sorte de série TV «vidéoludique» concoctée par ceux de Visceral Games(Dead Space, Dante’s Inferno). Il ne leur reste qu'à gommer quelques bugs embêtants (crash, bugsgraphiques, bugsde collision, etc.) pour faire de ce Battlefield 1le first-person shooter le plus soigné du moment. 

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