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Metal Gear Solid V : Ground Zeroes : Du Snake, mais pas trop

26 mars 2014

Un volet qui se présente comme un avant-goût du prochain !

C’est un incontournable dans le genre infiltration. Un des jeux les plus cinématographiques existants. Bref, la franchise Metal Gear Solid a été mémorable depuis l’épisode sur PS1, suivi de Sons of Liberty et Snake Eater sur PS2, Peace Walker sur PSP, Guns of the Patriots sur PS3, et Twin Snakes sur GameCube. En d’autres termes, impossible, si on est un gamer, de passer à côté des aventures de Snake, avec son scénario complexe, ses personnages mémorables, sa mise en scène digne d’un grand film d’action, et son gameplay qui favorise la discrétion.

 

Comme le créateur de la saga, Hideo Kojima, n’aime pas faire les choses comme tout le monde, il nous propose une sorte d’avant-goût avec ce Metal Gear Solid V : Ground Zeroes, disponible sur PS3, PS4, XBOX 360 et XBOX One. Une mise en bouche, un long prologue au vrai nouveau jeu, Metal Gear V : The Phantom Pain, dont on attend une date de sortie définitive. 

 

Ground Zeroes sonne donc comme l’occasion de découvrir le gameplay du prochain Metal Gear. Vendu à prix réduit, le jeu place l’action dans les années 70. Snake, enfin Big Boss (avec la voix de Kiefer Sutherland en version originale), s’apprête à infiltrer le camp Omega. Comme d’habitude, il y a des intrigues reliées à la guerre groide et des personnages infiltrés dans le camp ennemi. Bref, il faut s’accrocher, même si Ground Zeroes ne va pas aussi loin que les précédents opus. 

 

Le gameplay a été revu, rendant le tout un peu plus accessible, avec même une orientation très action et limite rentre-dedans, ce qui pourrait déplaire à ceux qui cherchent une infiltration très poussée. Ground Zeroes introduit aussi l’open world à la franchise, avec des véhicules à conduire et des ennemis dotés d’une intelligence artificielle qui se veut plutôt développée.

 

Techniquement, Ground Zeroes introduit le moteur Frostbite pour un résultat assez impressionnant. Plus fin sur les nouvelles consoles, Ground Zeroes a de la gueule quand les conditions climatiques, comme la pluie battante, entrent en jeu. Quand il fait beau, c’est un peu moins impressionnant. Mais niveau mise en scène, ça reste du Metal Gear très soigné. 

 

Evidemment, Ground Zeroes est plutôt court (un gars aurait même fini le jeu en ligne droite en dix minutes) et le gameplay revu ne plaira pas forcément aux «puristes». Mais la réalisation soignée, sans compter le fait de retrouver Big Boss, a toujours son charme. Maintenant, reste à savoir si la «mise en bouche» plaira ou pas. 

 

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