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19 octobre 2017 14:15
Trois ans plus tard, c’est toujours la grande guerre au pays de Sauron. Car plus ou moins en début de carrière des PS4 et XBOX One sortait Middle-Earth : Shadow of Mordor. Une plongée dans la partie la plus sombre de la Terre du Milieu de Tolkien, bien accueillie, avec un système de combat sympa, une mécanique de jeu avec la hiérarchie des ennemis retors mais un côté répétitif, et un scénario faiblard compte tenu de l’univers qui est décrit. Le deuxième volet, disponible depuis peu sur PS4, XBOX One et PC, vient toujours avec la même chose mais pousse les choses plus loin, pour notre plus grand bonheur !
Le jeu est toujours un open world autour de Mordor et ses alentours (cinq zones à conquérir) où vous passerez le plus clair de votre temps à chasser des Orcs, même si de temps en temps, d’autres viendront vous embêter (femme-araignée, les Nazguls et un Balrog). Jusqu’ici, rien de bien révolutionnaire mais attendez ! Comme dans le premier volet, il est toujours question de combats contre des capitaines orcs que vous allez tuer ou mettre dans vos rangs.
Le jeu vous met face à un nombre incalculable de ces personnages générés aléatoirement, tous différents, ce qui ajoute du piment. Et dans vos rangs, pour les faire monter en niveau, jetez-les dans des arènes ou faites-les opérer des missions d’assassinat. Et n’oubliez pas, comme dans le premier opus, si vous mourez, ce sont ces ennemis qui monteront en grade, ce qui les rendra plus forts quand vous allez les rencontrer à nouveau.
Ce qui nous amène à la grosse nouveauté de ce deuxième volet : la conquête des forteresses. Vous allez donc, muni d’une armée, de vos pouvoirs et aptitudes gagnés, et des orcs dans vos rangs, assiéger des forteresses armées jusqu’aux dents. Une opération intense, épique, qui va se clore par un combat retors contre le chef de la forteresse (bien sûr, un orc puissant) et ses sbires. Le challengeest là, l’intensité aussi !
Certes, on pourra toujours reprocher une conclusion qui n’a pas plu à tout le monde et une technique pas tout le temps dans les standards actuels (même si la direction artistique marque des points) ou encore une interface d’aptitudes pas très ergonomique. Mais il y a ici un gameplay guerrier, funet accessible, qui vous place au cœur de guerres avec pas mal de choses à contrôler, ce qui est, au final, une suite digne de ce nom : très supérieure au premier volet !
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