Physiothérapie : le traitement qui fait du bien

• Le diagnostic

En cas de consultation, le physiothérapeute doit d’abord mieux connaître le patient. Il écoute avec attention l’histoire de sa maladie et l’examine par la suite en utilisant des tests spécifiques pour connaître et vérifier la gravité du/des problème/s. Le physiothérapeute ausculte les personnes de tous âges – les enfants qui ont des problèmes de développement moteur, les adultes et les personnes âgées –, analyse leurs besoins propres et applique les traitements appropriés.

• Les massages thérapeutiques

Cette pratique soulage la douleur. Suite à des interventions chirurgicales, le physiothérapeute a recours à des programmes d’affermissement de muscles entourant l’articulation douloureuse. Le massage vient briser les adhésions afin de redonner la possibilité aux tissus de retrouver leur état normal. Dans certains cas, il n’est pas nécessaire d’avoir recours aux interventions, car la physiothérapie résout la source du problème.

Elle permet aussi de réduire la prise des médicaments et améliore la qualité de vie du patient. Ceux qui ont recours au massage physiothérapeutique sont : les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, celles souffrant de tensions musculaires et de mal de dos, ou encore les personnes ayant subi une intervention chirurgicale. Dans certains cas, la physiothérapie est pratiquée chez ceux qui ont une mauvaise posture, une tension musculaire ou de l’arthrite. La physiothérapie permet au patient d’apprendre à bien se tenir pour éviter les inflammations au niveau des vertèbres lombaires. Le traitement dure une heure et s’étale sur deux ou trois sessions.  

• L’électrothérapie 

C’est la partie de la physiothérapie qui utilise des appareils électriques pour délivrer les traitements suivants : 

– L’ultrason. C’est un traitement par des ondes ultrasonores. Cette thérapie consiste à émettre un signal ultrasonore plutôt fort pour inciter un échauffement pouvant entraîner une meilleure circulation sanguine dans la zone traitée. Suite à des sessions de physiothérapie, le patient évite la prise de médicaments comme les anti-inflammatoires. Le traitement dure 5 à 15 minutes et s’étale sur une durée de dix sessions.  

– L’infrarouge. La partie à traiter est exposée à une lampe qui émet un rayonnement infrarouge pendant 10 à 15 minutes. La circulation sanguine est augmentée, ce qui favorise la guérison. L’infrarouge a aussi un effet relaxant. 

– Le TENS (Transcutaneous Electrical Nerve Stimulation) et l’IFT (Interferential Therapy). À l’aide de patchs qu’il place sur la peau du patient à des endroits spécifiques, le physiothérapeute se sert de l’impulsion électrique pour réduire la douleur. 

– La thérapie du froid. L’utilisation du froid obtenu en appliquant du glaçon augmente la circulation sanguine et favorise l’élimination des toxines responsables de l’inflammation. 

• La réhabilitation

C’est l’art et la science de la réadaptation suite à un accident vasculaire cérébral. La physiothérapie permet au patient de réapprendre à utiliser les parties de son corps qui ont été affectées. Des exercices spécifiques et réguliers aident le patient à récupérer plus rapidement en permettant au cerveau de rétablir la communication avec les membres atteints. À noter que les massages sont fortement déconseillés durant les premiers mois suivant un AVC.

• L’hydrothérapie

Cette thérapie est utilisée après une lourde opération. Effectuée dans une piscine chauffée, elle permet une relaxation en douceur et permet au patient de faire les exercices de réhabilitation en ayant moins de poids à supporter grâce à la flottabilité.

• Traitements à court et long termes

Les traitements de physiothérapie sont des alliés puissants du système de soins de santé. Ils offrent des avantages physiologiques et psychologiques. Pour ceux qui sont atteints de maladies chroniques telles que les accidents vasculaires cérébraux, les traitements sont à long terme, dépendant de l’investissement du patient. La physiothérapie est un travail d’équipe ; 70 % du résultat repose sur le patient et 30 % sur le physiothérapeute.