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Pokemon Go : kisisa sa ?

21 juillet 2016

Ilsvont tous nous attraper ! C’est le come-backde l’année, de la décennie ! Non, on ne parle pas de Céline Dion ou d’un autre artiste populaire… Mais de l’invasion Pokémon qui revient ! Depuis quelques semaines, il est difficile de passer à côté avec des gens qui n’arrêtent pas de poster des trucs sur les réseaux sociaux sur Pokemon Go,sans oublier les fameux «mèmes» sur ce nouveau jeu Pokemon, franchise qui a connu des hauts et des bas depuis sa création dans les années 90. Mais qu’est-ce que c’est que ce jeu de folie, qui a cassé le moteur de recherche google, devançant le mot porn (le plus recherché sur le moteur),et dont le nombre de joueurs actifs quotidiennement n’est pas loin d’atteindre celui des abonnés de Twitter ?

 

Pokemon Go,jeu mobile gratuit disponible sur le play store d’Apple et celui de Google pour Android (par contre, pour Android, faudra avoir un compte aux USA ou en Australie pour vous procurer l’application directement, sinon, vous pouvez télécharger le fichier Apk sur un site et l’envoyer ensuite sur votre mobile), collaboration entre la compagnie Nianticet Nintendo, est en fait un jeu en réalité augmentée, qui, comme tout jeu Pokemon qui se respecte, vous demandera en gros de capturer et de faire évoluer ces animaux virtuels.

 

Sauf que dans ce cas-ci, le concept est encore plus poussé, réalité augmentée oblige. Voici comment on procède : vous créez votre avatar et c’est parti. Avec Pokemon Go, il faudra activer votre GPS et votre caméra, et bouger beaucoup, ce qui ne manquera pas de vous rendre souvent ridicule. Ben oui, vous allez en surprendre plus d’un à valser votre portable dans tous les sens pour capturer des pokemons. Donc, le décor est bien réel, ce sera votre bureau, votre rue, votre localité, vos toilettes, etc. Avec, en plus, des résultats inattendus à travers le monde (des voleurs ont fait des victimes en leur faisant croire qu’ils pouvaient échanger des pokemons, une fille a découvert un corps en décomposition en cherchant les animaux virtuels), les pokemons apparaîtront sur votre écran. Ainsi, vous aurez des pokemons aquatiques près des points d’eau, et des pokemons plus nocturnes le soir). Aussi à noter : des stardust (entre autres) à récolter pour booster les aptitudes des bestioles, des endroits spécifiques pour le rassemblement des équipes (divisées en trois couleurs), d’autres pour faire du looting(stardust encore, mais aussi des œufs à avoir), et il existe même des gyms à des endroits particuliers pour des combats entre animaux.

 

Les connaisseurs sauront le reste : vous pourrez monter les niveaux de vos animaux virtuels (aux formes variés, prenant les 151 originaux), faire éclore des œufs (pour cela, il faudra marcher un certain nombre de kilomètres en activant votre pédomètre) et, bien sûr, engager vos animaux capturés dans des combats. Sur ce point, Pokemon Go diffère des précédents jeux Pokemon (par exemple, ce que l’on a pu avoir sur DS et 3DS), avec un gameplay plus simple pour les combats : il n’y a plus d’équipes de six avec quatre mouvements chacun, cette fois les combats se font en tapotant l’écran et en bougeant les doigts à travers l’écran tactile pour parer les coups.

 

Rien de bien tactique, l’objectif avec Pokemon Go étant plutôt de créer un jeu communautaire extrêmement porté sur la réalité augmentée, avec un succès pas possible alors que d’autres jeux se sont cassés les dents (Life is Crime, Ingress, entre autres).Bon, si les combats sont trop violents pour vous, vous pourrez acheter, avec de la vraie monnaie, des items qui vous permettront d’attirer, comme un leurre, d’autres pokemons.

 

Ouf, c’est vous dire à quel point la folie Pokemon est forte en ce moment et l’on sent que ça risque de durer encore un moment, d’autant qu’un projet de film livesur cet inévitable Pokemon Go pointe déjà le bout de son nez. Une invasion on vous dit !

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