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8 juillet 2014 05:25
Quelle joie de tuer de loin ! Une pratique courante dans les jeux vidéo, particulièrement dans les First Person Shooters, à tel point qu’il existe maintenant la franchise Sniper Elite, dont le troisième opus vient de sortir sur PC, PS4, PS3, XBOX 360 et XBOX One. Un nouvel opus qui pourrait convaincre malgré ses défauts.
La grosse nouveauté de ce titre est de proposer des environnements ouverts et, donc, différentes façons de jouer les huit missions disponibles. Le reste ne change pas : il s’agira de tuer plein de gens de loin après avoir scanné, aux jumelles, les environs, en prenant en compte des endroits où le son de votre tir lointain sera étouffé ou les endroits où vous pourrez trucider des gardes au couteau avant de prendre position. Bref, les possibilités sont encore plus multiples dans ce troisième volet, et la «rejouabilité» des niveaux est très présente.
Par contre, pour ce qui est de l’infiltration, c’est un peu moins réussi. Si vous êtes repéré, il vous suffit de courir vous cacher en attendant que la barre de visibilité descende et que tout revienne à la normale. Les ennemis, un peu bêtes, ne remarqueront pas non plus les sabotages possibles et ne se soucieront pas de l’alarme enclenchée dans une zone autre que celle de son court champ de vision. Bref, pour l’intelligence artificielle, on repassera. Idem pour la réalisation du titre, qui ne casse pas des briques, notamment avec des bugs d’affichage, des décors inégaux, entre autres.
Mais il faut avouer que le fun est bien là, notamment avec un gameplay plutôt riche, sans oublier des kill cams (la caméra suit la balle qui entre dans les corps des ennemis), marque de fabrique de la série. Aussi, en multijoueur, c’est plutôt sympa, avec la possibilité de jouer les niveaux en solo avec un ami (les posssibilités de tactiques augmentent), et des modes Survival (survivre à des assauts d’ennemis à plusieurs) et Observation (un joueur marque les cibles et l’autre tire) qui promettent pas mal d’heures de jeu encore.
Au final donc, un nouvel opus perfectible mais fun. C’est l’essentiel.
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