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«SOMA» : terreurs sous-marines

30 septembre 2015

«SOMA» : terreurs sous-marines

On vous entend déjà : «Quoi encore, un autre Bioshock ?» Ben non, SOMA, disponible sur PC et PS4, est une expérience tout à fait différente, même si vous allez vous promener dans des fonds marins mal fréquentés. Le nouveau jeu des studios de Frictional Games (Penumbra, Amnesia, bref, des habitués du survival horror) nous place dans la peau d’un gars qui se réveille dans une station sous-marine un peu isolée, mais pas trop quand même. Que s’est-il passé ? Et surtout, qu’est-ce qui se passe, avec des apparitions, des robots qui semblent avoir une conscience, et des espèces de monstres qui vous pourchassent ?

 

Bref, vous êtes dans un merdier, et pour vous en sortir, il faudra résoudre des puzzles et vous cacher la plupart du temps pour éviter de vous faire tuer, tout en essayant de comprendre ce qui se passe… Pas de grosses bagarres avec des gens qui hurlent à la Bioshock, mais plus de furtivité, car vous ne pourrez pas faire grand-chose sinon éviter des ennemis surpuissants. Du coup, SOMA donne dans du bon vieux survival horror tendu, et heureusement, le scénario (qui fait la part belle à pas mal de concepts de Philip K. Dick sur les réalités et l’intelligence artificielle) est assez captivant pour tenir en haleine, si vous avez les nerfs bien accrochés.

 

La réalisation, très propre, sert aussi à l’immersion, avec un petit côté Alien qui n’est pas à négliger, sans oublier bien sûr, l’inévitable comparaison avec Bioshock, qui marche dans la mer aussi mais avec une toute autre approche.

 

SOMA fait place à la peur, même si le tableau n’est pas super parfait. Par exemple, on se fait trucider souvent sans raison, car c’est un peu dur de se cacher, le mieux étant de courir et de fermer une porte dès qu’un monstre invincible se pointe à l’horizon. Certes, on peut envoyer des objets, mais cela ne vous servira à rien, il faudra détaler comme un dingue ! Au niveau des énigmes, ce n’est pas parfait non plus, certaines obéissant à une logique un peu bizarre, et l’on résout plusieurs sans trop savoir comment.

 

N’empêche, le tout est suffisamment bien réalisé, tendu et prenant pour qu’on s’y attarde tout au long des dix heures de jeu de ce SOMA imparfait mais finalement sympa. 

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