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T1 Diams lance le P’tit Médical pour les jeunes diabétiques

15 avril 2015

L’équipe de T1 Diams veut apporter davantage de soutien aux jeunes.

Améliorer la qualité de vie des jeunes qui souffrent de diabète. C’est l’objectif de l’ONG T1 Diams qui offre un soutien éducatif, matériel et psychologique essentiel aux diabétiques de type 1. L’association a ainsi mis en place récemment le projet le P’tit Médical afin d’aider les adolescents diabétiques au quotidien. Cette initiative vise principalement les bénéficiaires qui ont un diabète non contrôlé. Selon le Dr Parvesh Gunness, généraliste et secrétaire au sein de T1 Diams, le P’tit Médical est «une promesse pour venir en aide au diabétique de type 1 sur le plan médical». Il précise : «40 % de nos membres, dont des enfants, sont atteints d’une HbA1c très élevée.»

 

Ce nouveau projet personnalisé offre des soins définis pour atteindre les diabétiques de type 1 avec une HbA1c (hémoglobine glyquée)  très élevée. Par exemple, des tests sanguins seront effectués tous les trois mois pour savoir si le diabète est contrôlé ou pas. Selon le Dr Parvesh Gunness, si une personne a un diabète contrôlé, son test sanguin HbA1c sera inférieur à 7 %. Si le résultat du test est supérieur à 7 %, cela peut engendrer des complications de santé pour le patient.

 

Le P’tit Médical est constitué de trois phases : «La première est d’aller à la rencontre des bénéficiaires ayant une HbA1c très élevée et de leurs proches, pour les conscientiser sur l’importance de réduire le taux de HbA1c dans leur corps. On travaillera avec eux pour déterminer un plan personnalisé et dès que c’est fait, on mettra en place un plan d’action pour y remédier. Par exemple, nous allons montrer aux enfants comment adapter le diabète à un sport ou une activité physique», explique le Dr Parvesh Gunness.

 

La deuxième phase mettra l’accent sur l’éducation thérapeutique pour apprendre aux patients à être autonomes. Toutefois, tout cet encadrement est aussi adressé aux proches des diabétiques de type 1. Les bénéficiaires auront des visites à domicile, de même que des activités en groupe pour les aider à mieux s’épanouir. «On prévoit de faire des consultations personnalisées, chez la nutritionniste, chez l’ophtalmologue, le psychologue et le podologue, dans le but de dépister et de prendre en charge des complications», annonce le Dr Parvesh Gunness.

 

La dernière phase de ce projet est de voir l’efficacité du système, de vérifier que la prise en charge est stable et que ce sera productif dans les années à venir chez les bénéficiaires. Selon le président de l’association, «ce projet est un moyen pour apprendre aux bénéficiaires à se soigner différemment».

 

T1 Diams fête ses dix ans

 

L’association T1 Diams, qui existe depuis 2005, vient en aide aux jeunes diabétiques. Depuis son ouverture, cette ONG dont, le siège est situé à Vacoas, compte dix personnels compétents qui s’évertuent à briser le tabou entourant le diabète de type 1, à promouvoir la prise en charge correcte et à éclairer le public sur les différents types de diabète. L’ONG tient à offrir un soutien éducatif, matériel et psychologique essentiel pour une meilleure gestion de leur condition. T1 Diams encadre tous les bénéficiaires afin que chacun trouve sa place dans la société mauricienne et ne se sent pas exclu de part les traitements qu’il/elle doit subir au quotidien. T1 Diams compte apporter davantage son soutien aux familles en ce qui concerne la gestion du diabète de type 1, en partageant les connaissances acquises et en les aidant à trouver des solutions pratiques à leurs problèmes.

 

En savoir plus sur la maladie

 

Le diabète, qui est une maladie chronique, se caractérise par un excès de sucre dans le sang. Il existe deux types de diabète : le diabète de type 1 (le diabète insulinodépendant ou diabète juvénile) et le diabète de type 2 qui résulte d’une déficience de la sécrétion et de l’utilisation de l’insuline. Selon le président de l’association, Abdullah Dustagheer, «le diabète de type 1 est  une maladie incurable à ce jour, provoquée par des causes inconnues et qui apparaît souvent dès l’enfance, l’adolescence ou au début de l’âge adulte». 

 

400 à 500 personnes à Maurice et à Rodrigues souffrent du diabète de type 1 (T1) qui se définit par un taux de sucre anormalement élevé résultant d’un déficit dans la sécrétion d’insuline. Les malades ont besoin d’injections d’insuline et de tests de glycémie plusieurs fois par jour. Et si la maladie n’est pas bien contrôlée, des complications surgissent à court et long termes, notamment au niveau des yeux (cataracte), des reins (allant jusqu’à la dialyse) et des pieds (perte de sensibilité).

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