Publicité
4 novembre 2016 22:56
Armés jusqu'aux boulons. Titanfall 2 pointe le bout de ses gros bras métalliques depuis le 28 octobre sur PC, PS4 et XBOX One. Il constitue un first-person shooter de choix en cette fin d'année où veulent régner Battlefield 1 et le prochain Call of Duty : Infinite Warfare.
La donne criblée de balles et de missiles ne change pas : il s'agit toujours de se plonger dans des combats opposants des humains surarmés qui vont souvent faire appel à des robots géants pour continuer la grosse bagarre. Un jeu essentiellement multi, même si les développeurs de Respawn Entertainmentont fait des efforts pour une campagne solo d’environ 4 heures, qui ne casse pas des briques mais nous familiarise de façon dynamique avec le gameplay efficace et prenant du jeu.
On sent que le studio porte en son sein des anciens d’Infinity Ward, les gars de la série Warfare de Call of Duty. On joue à Titanfall 2 de façon nerveuse, rapide, avec des mouvements simples mais qui donnent du piment à l'ensemble : courir sur les murs, glisser au bas, tout s'apprend vite et instinctivement. Le studio répond aussi à ceux qui fustigeaient le premier Titanfall pour son manque de contenu : beaucoup d'options de customisation sont là, que ce soit pour vos gars, avec quatre catégories d’armes (sans oublier des gadgets comme hologrammes et autres grappins), ou pour vos Titans, capables autant de sniper que de vous envoyer un mur de feu en pleine tronche.
Tout est bâti sur le rythme dans le multijoueur de
Titanfall 2. Les maps multicommencent lentement, mettent vite en place les enjeux stratégiques, avant que tout explose dans une grande fureur lorsque les Titans et les humains s’entrechoquent. Entrent en jeu les nouveaux modes multi Bounty Hunt qui devraient trouver preneurs avec leur système d'argent à voler au plus vite et le Coliseum qui lâche les grosses machines dans une arène pour des faceà face agressifs.
Visuellement, Titanfall 2 a une belle gueule fumante quoiqu'un peu datée techniquement. Ça fait toujours son petit effet de voir atterrir sa grosse machine armée et tout ça bouger et exploser dans tous les sens, souvent à 60 images par seconde (sur PC). C’est jouissif, nous donnant peu de temps d'admirer un décor parfois beau, surtout dans la campagne solo, qui offre une intrigue vous plongeant au cœur d’un conflit entre mercenaires et corporations sur la planète Typhon.
L’outsider robotique et destroy du first-person shooter est là, avec une suite plus grosse, plus fun, plus tout.
Publicité