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Par Sabine Azémia
10 janvier 2015 18:21
L’été est bel et bien là. Mais la saison chaude comporte son lot d’inconvénients, notamment la prolifération des moustiques. S’ils sont généralement inoffensifs, ces insectes dérangent et sont souvent les vecteurs de maladies telles que le chikungunya, la malaria ou encore la dengue. L’humidité ambiante en cette période estivale n’arrange guère les choses.
Il est donc important de se protéger. Pour ce faire, il existe des solutions pratiques. L’on peut, par exemple, équiper les portes et fenêtres de moustiquaires, appliquer des pommades anti-moustiques sur l’épiderme – ces dernières contenant un principe actif qui éloigne les insectes sans les tuer – ou encore allumer des «sandales» parfumées à la citronnelle. En cas de démangeaisons, la prise d’antihistaminique (médicament antiallergique) est recommandée, sur avis d’un médecin, bien évidemment.
Sur le plan vestimentaire, c’est un peu plus compliqué. Ainsi, malgré la température élevée, il est conseillé de porter des vêtements couvrant les bras et les jambes. Vous pouvez ensuite appliquer une crème répulsive sur les parties du corps non couvertes. En cette période de forte chaleur, le Dr Arshad Peerbux, spécialiste en maladie interne, conseille également «d’éviter de sortir à certains moments de la journée où les moustiques se manifestent le plus souvent, comme à l’aube et au crépuscule».
Autre solution : «Pensez à vaporiser du spray anti-moustiques dans une pièce de la maison avant de vous y installer, ou branchez un diffuseur d’insecticide, par exemple le ‘‘vape’’», recommande le Dr Arshad Peerbux. Une fois dans la pièce, gardez-la close et éteignez les lumières pour ne pas attirer les insectes à l’intérieur.
Pour vous débarrasser des moustiques à long terme, traitez l’intérieur et l’extérieur de votre domicile avec des insecticides. D’ailleurs, prévient notre interlocuteur, «si le gouvernement envisage de faire des campagnes de fumigation, il faut que tout un chacun participe afin d’éviter qu’une maladie ne se propage dans l’île».
Veillez également à ce qu’il n’y ait pas d’accumulation d’eau dans la cour. Les pots de fleurs, pneus usagés et déchets en tous genres constituent des zones d’eau stagnante.
Autre conseil, et non des moindres : «Si vous envisagez de vous rendre dans un pays où les risques de contamination sont élevés, il faut impérativement consulter un médecin avant de quitter l’île afin de faire les vaccins adéquats», souligne le Dr Arshad Peerbux.
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