Île-aux-Bénitiers : les structures à terre, «activités illicites» soupçonnées

Petit bout de terre en proie à la polémique. L’île-aux-Bénitiers est au cœur de l’actualité ces derniers temps. En cause à la base : des structures qui opéreraient dans l’illégalité. Les opérateurs, regroupés au sein de l’Association des plaisanciers de l’ouest, eux, se mobilisent afin que leur voix soit entendue et pour qu’ils puissent reprendre leurs activités au plus vite. L’île, elle, a été bouclée (depuis le jeudi 20 mars) jusqu’à ce que les autorités décident du contraire. Une décision précipitée, estiment les plaisanciers. Néanmoins, les choses risquent de se compliquer. Un communiqué émanant du ministère du Logement et des terres, ce vendredi 21 mars, laisse entendre que «des activités illicites pourraient bien être en cours sur l’île». Une découverte qui aurait été faite suite à l’opération de démolition et de nettoyage qui s’est tenue sur l’île, ce vendredi, menée par la Special Mobile Force, avec la collaboration de la National Coast Guard et de la Special Support Unit, entre autres. Il serait question de la présence de chenils, de bidons d’eau, d’un lieu cadenassé et d’une structure qui aurait pu servir de logement. Le ministre du Logement et des terres, Shakeel Mohamed, suite à ces constations, a alerté le commissaire de police. L’Anti-Drug and Smuggling Unit a, également, été mis dans le coup afin qu’une enquête soit ouverte. Plus tôt, cette semaine, Shakeel Mohamed s’est exprimé lors d’un point de presse : «Nous avons pris la décision qu’il est temps de faire un nettoyage. C’est ma responsabilité en tant que ministre de la République. Je ne le fais par plaisir ; je le fais par devoir. Je sais que beaucoup de gens y travaillent et gagnent leur vie.» Néanmoins, a-t-il précisé, aucune de ces personnes n’a de permis pour opérer comme elles le font actuellement.