Kas nisa !

Votre chéri.e est parti.e renifler ailleurs. Le vermicelle de votre vie a connu un autre samoussa (ou vice-versa !)… Et, depuis, vous avez le blues du slip/culotte. Si vous avez décidé d’aller de l’avant, de pardonner, de recommencer à zéro, de bav dan minn, de zet dalpouri manz papie, c’est votre choix. Vous êtes un.e optimiste, vous croyez à la deuxième chance. En l’amour. En la famille. Maiiiiiiiissss, vous n’arrivez plus à faire tremper le biscuit dans la tasse de thé. Comment reprendre le touni-touni game quand la confiance s’est étiolée et que l’imagination travaille en heures supps pour essayer de faire naître les étreintes interdites et infidèles… Alexandra Hubin, sexologue, se confie à RTBF sur la remise en place d’une sexualité : «Il n’y a pas une façon de faire, c’est très variable d’un couple à l’autre : pour certains, il faut une reprise très rapide des rapports sexuels. Dans ce cas, on observe un besoin de réassurance, de ressentir son corps vibrer pour donner un sens à la relation de couple, se retrouver intimement vient presque plus vite que la communication nécessaire pour repartir sur des bases solides.» Si pour certains.es, le rapprochement physique immédiat est essentiel pour se retrouver, pour se reconnecter, pour d’autres, le passage à l’acte demande de se retrouver et de se reconnecter, d’abord : «Pour d’autres, cela va prendre du temps, créer le désir va être progressif parce qu’on vit cette infidélité comme un traumatisme. En effet, quand on l’apprend, l’avenir est incertain mais le passé dont on pensait être sûr ne l’est plus car on se rend compte qu’il y a eu des mensonges. Et ce trauma fait qu’il y a des pensées parasites ; on imagine le fantôme de l’autre, par exemple, et donc, il faut plus de temps pour se retrouver et avoir à nouveau confiance.»