L’ancien ministre Hervé Aimée à nouveau accusé d’agression par l’un de ses voisins

L’histoire semble se répéter. L’ex-ministre des Collectivités locales, Hervé Aimée, se retrouve à nouveau au cœur d’une dispute entre voisins. Ce mercredi 15 octobre, un quadragénaire a porté plainte contre lui et ses fils au poste de police de Bambous, les accusant d’agression préméditée. Aux officiers de police, le plaignant a raconté que deux jours plus tôt, dans l’après-midi, Hervé Aimée et ses deux fils auraient fait irruption dans sa cour. Le ton serait vite monté à cause d’une histoire de bagarre de chiens. D’après le quadragénaire, l’ancien ministre lui aurait donné un violent coup à la nuque avec une barre de fer tandis que ses deux fils l’auraient roué de coups de poing et de coups de pieds avant de quitter les lieux. Ils se seraient à nouveau présentés chez lui une trentaine de minutes plus tard pour l’agresser à nouveau et le menacer. «Si to fer case mo pou touy twa», lui auraient-ils lancé. Son calvaire ne se serait pas arrêté là puisqu’au moment où il serait sorti de chez lui pour se rendre à l’hôpital, dans la même soirée, il a été passé à tabac une nouvelle fois par les trois hommes. Il déclare que c’est au moment où son frère est intervenu que ses agresseurs présumés auraient pris la suite.

Ce n’est pas la première fois qu’Hervé Aimée se retrouve au cœur d’un litige entre voisins. Qui plus est, toujours à cause d’une histoire de chiens. En 2013, rappelons-le, ses voisins et lui s’accusaient mutuellement d’agression. La plaignante, sa voisine, avait consigné une déposition contre lui juste avant d’être admise à l’hôpital. L’ex-ministre, qui occupait alors un portefeuille ministériel, avait nié les faits qui lui étaient reprochés et accusé, à son tour, l’époux de la victime présumée d’agression. Ce dernier avait été appréhendé. D’après nos renseignements, la présence du chien de ses voisins dans sa cour était à l’origine de leurs différends.