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Marie Emilie Varlet

L’art du crochet avec Crochet by Emilie

20 août 2025

«Pour l’avenir, j’aimerais créer ma propre collection et apporter des nouveautés à mes clients», lance Marie Émilie Varlet, le regard déjà tourné vers ses prochains défis.

À seulement 25 ans, Marie Émilie Varlet a déjà trouvé sa voie et tissé un univers qui lui ressemble : celui du crochet. Avec patience, créativité et amour, cette jeune passionnée transforme de simples pelotes de laine en véritables œuvres d’art. Robes de plage, sacs originaux, tops tendance, et même robes de mariée… rien ne lui résiste. Aujourd’hui, Émilie nous accueille dans son petit cocon.

Le crochet, pour elle, est bien plus qu’un passe-temps : c’est une manière d’exprimer sa personnalité, de raconter une histoire à travers chaque point et chaque maille. Derrière ses créations se cachent des heures de travail, mais aussi un amour profond pour cet art traditionnel qu’elle a su revisiter. De Milounne Crochet à Crochet by Émilie, le chemin a été long. «Pourquoi Milounne ? Eh bien, parce que c’est un surnom que beaucoup me donnent, surtout mon entourage. Mais avec le temps, j’ai décidé de donner mon propre nom à mon small business, qui est un commerce en ligne», confie Émilie.

Émilie s’est inspirée de sa tante depuis toute petite. Tout a commencé avec de petits tapis de table. « J’ai eu un déclic en la voyant manier à la perfection les aiguilles avec délicatesse. J’avais dix ans quand j’ai essayé de faire du crochet. Ma tante m’a appris les petits travaux pour me lancer. Pour commencer le crochet, on débute toujours par de petites chaînettes. Ma tante, c’est ma grande passion, et c’est pendant la période du Covid que je me suis réellement lancée dans ce domaine», raconte la jeune femme.

À l’époque, pendant le Covid, Émilie était encore au secondaire. Elle devait réaliser un projet pour l’école. Elle se lance alors le défi de confectionner une écharpe en crochet… un pari qu’elle relève haut la main. «J’ai adoré chaque étape, du choix de la laine à la dernière maille», confie-t-elle. Cinq ans plus tard, Émilie nage toujours avec bonheur dans cet univers. Dans ses mains, ce métier d’antan, qui se perd peu à peu sous le poids du consumérisme, retrouve vie.

«Le crochet est mon échappatoire. Ça m’apaise mentalement et me procure un réel bonheur. Non seulement ça m’aide à développer ma propre créativité, mais ça me permet aussi de m’évader dans mon monde, avec mes aiguilles et ma laine entre les mains», confie-t-elle. Derrière Crochet by Émilie, il n’y a pas qu’elle. Ses parents et son fiancé jouent un rôle essentiel dans cette aventure. Ce dernier se charge même d’acheter tout son matériel, tandis que ses parents l’encouragent à aller toujours plus loin. Ensemble, ils l’ont poussée à franchir une étape importante : ouvrir son propre commerce.

Aujourd’hui, Crochet by Émilie propose un éventail de créations sur mesure : jupes de plage légères, robes élégantes, tops tendance, bikinis faits main, bouquets de fleurs en crochet et sacs originaux. Chaque pièce repose sur le choix et les envies du client, permettant à chacun de repartir avec une création unique, façonnée avec passion. «Je travaille toute seule, je gère mes commandes. Ce sont des heures de travail acharné, parfois des nuits blanches. Pour le postage, c’est ma tante et mon parrain qui me donnent un coup de pouce», raconte cette habitante de Bel-Air-Rivière-Sèche.

Crochet by Émilie est un small business entièrement en ligne, principalement sur Instagram. Les clients peuvent y découvrir ses créations, choisir leur modèle et la contacter directement par message privé. «Pour fabriquer un top, cela peut me prendre une demi-journée. Si c’est une longue jupe ou une robe, ça me demande plus de temps, car il faut beaucoup de précision», explique-t-elle. En matière de matériaux, Émilie privilégie les fils de coton et l’acrylique pour les vêtements, tandis que pour les sacs, elle opte pour le t-shirt yarn, une matière épaisse et résistante.

Mais Émilie ne s’est pas arrêtée là. Elle a poursuivi ses études supérieures et, pour sa dissertation, elle s’est lancé un défi audacieux : fabriquer une robe de mariée en crochet. «Cette dissertation était pour moi une opportunité de me surpasser et de proposer quelque chose qui sort de l’ordinaire. Je ne vais pas mentir, j’ai voulu abandonner à un moment donné… Mais grâce à Dieu, j’ai pu terminer mon travail. Et mon projet est parti à Dubaï… où il a remporté le premier prix», raconte-t-elle avec fierté.

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