«No to animal testing» : les défenseurs des bêtes se mobilisent ce samedi

Ils disent stop ! Des amoureux des bêtes ont participé à une mobilisation citoyenne au cœur de Port-Louis ce samedi 26 juillet, à l’initiative d’ONG et d’activistes, pour s’élever avec force contre les expérimentations animales. Lors d’une conférence de presse organisée le mercredi 23 juillet, certains d’entre eux s’étaient également exprimés pour condamner cette pratique qu’ils considèrent contraire a l’éthique.

Malgré le manque de participation, le rassemblement a débuté à midi en centre-ville avec un objectif clair : s’opposer fermement contre l’implantation de nouveaux laboratoires de tests précliniques sur les animaux sur le sol mauricien. Pancartes en main et voix unies, tous ont exprimé leur refus d’un modèle scientifique qui inflige souffrance et douleur à des êtres vivants.

Plusieurs participants ont saisi l’occasion pour exprimer leurs vives préoccupations face à un secteur qui continue de prospérer dans l’ombre. Certains ont directement pointé du doigt le ministre de l’Agriculture, l’accusant d’inaction face à une pratique qu’ils considèrent comme une menace grave pour la faune locale. D’autres n’ont pas manqué de rappeler que le gouvernement n’a pas tenu ses promesses électorales en matière de bien-être animal.

L’activiste Rajen Vencatachellum a notamment appelé le Premier ministre ainsi que le ministre de l’Agriculture à assumer pleinement leurs responsabilités et à ne surtout pas amender l’Animal Welfare Act dans un sens qui affaiblirait la protection des animaux. De son côté, l’activiste Christian Ernard a tenu à rappeler que les singes, comme tous les êtres sensibles, ont des droits. «On ne peut plus tolérer ce genre de pratique. Les singes sont des êtres vivants, pas des objets de laboratoire», a-t-il affirmé.

À travers cette mobilisation, les voix s’élèvent avec détermination pour défendre ceux qui ne peuvent parler. Les manifestants espèrent que ce cri du cœur trouvera un écho auprès des autorités avant qu’il ne soit trop tard.