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D’autres arrestations à prévoir

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Krishna Jhurry, Bima Devi Bheekajee et l’avoué Roshan Rajroop ont déjà été appréhendés.

Cinq suspects, dont deux secrétaires de juges, un avoué, un avocat ainsi qu’une employée de SMS Pariaz Ltd, ont été arrêtés, accusés d’avoir perçu des pots-de-vin dans le cadre du procès opposant Play Online Ltd à Sport Data Feed Ltd. D’autres suspects sont dans le collimateur des limiers du Central Criminal Investigation Department.

L’affaire éclate en fin de semaine. Paul Foo Kune, directeur de Play Online Ltd, une compagnie engagée dans les paris sur les matchs de foot étrangers, consigne une déposition au CCID pour dénoncer un cas de corruption alléguée dans le judiciaire et impliquant une compagnie concurrente Sport Data Feed Ltd qui dirige SMS Pariaz Ltd.

La déposition de Paul Foo Kune a été consignée sur les instructions du chef juge Bernard Sik Yuen qui avait, au préalable, initié une enquête en interne après avoir eu vent d’un cas de malversation alléguée. De leur côté, les limiers du CCID ont également ouvert une enquête. Et le vendredi 12 juillet, ils ont procédé à l’arrestation de quatre suspects : Bima Devi Bheekajee, une employée de SMS Pariaz Ltd, Roshan Rajroop, avoué, Krishna Jhurry, secrétaire du juge Hamuth, et Rajendra Issuri, secrétaire du juge Caunhye. Ils font tous l’objet d’une charge de complot. Sur ordre de la cour suprême et suite à une demande du Directeur des poursuites publiques, les enquêteurs ont également saisi les ordinateurs appartenant aux secrétaires des juges.

Dans le cadre de cette affaire, toujours, un avocat a été longuement interrogé hier, aux Casernes centrales, avant d’être arrêté. D’autres arrestations sont attendues cette semaine. Parmi, celle du représentant local de SMS Pariaz Ltd. Il est suspecté d’avoir donné des instructions à Bima Devi Bheekajee, son employée, dans le cadre de cette affaire de malversation alléguée.

Les suspects Jhurry et Issuri, pour leur part, sont accusés d’avoir touché des pots-de-vin en vue de modifier le cours de la justice. Les deux hommes auraient eu pour mission de veiller à ce que les demandes d’injonction déposées par SMS Pariaz Ltd à travers Sport Data Feed Ltd soient acceptées par les juges Humuth et Caunhye dans l’affaire opposant l’entreprise à Play Online Ltd.

Sport Data Feed Ltd avait auparavant intenté un procès à Stevenhills, une autre compagnie engagée dans les paris sur les matchs de foot. L’affaire avait été entendue en cour en 2012. La direction de Sport Data Feed Ltd avait obtenu le droit exclusif d’organiser des paris. Cela, même si la Gambling Regulatory Authority a accordé des permis à d’autres opérateurs, dont Play Online Ltd.

Les enquêteurs du CCID seraient également en présence d’éléments accablants à l’encontre des suspects. Ces derniers auraient empoché plus d’un demi-million de roupies pour favoriser SMS Pariaz Ltd dans le procès qui l’oppose à Play Online Ltd.

La lettre d’une magistrate suscite des interrogations

La police est en présence d’un élément important dans cette affaire de corruption alléguée dans le judiciaire. Une lettre adressée à l’Eastern Divisional Commander suscite de vives interrogations aux Casernes centrales. C’est une magistrate qui l’aurait rédigée.

Dans sa correspondance, la principale concernée explique qu’elle a été flashée au volant de sa voiture alors qu’elle roulait à une vitesse raisonnable. Les faits allégués se seraient produits le samedi 20 avril. Dans sa lettre, la magistrate précise qu’elle s’était rendue au poste de police de Lallmatie pour y consigner une déposition concernant le mauvais fonctionnement du radar. Elle y dénonce notamment les agissements des officiers de police. Le hic, c’est que la magistrate aurait utilisé l’en-tête officiel du tribunal où elle siège dans sa correspondance.

Aux Casernes centrales, l’on s’interroge. La magistrate a-t-elle le droit d’utiliser un en-tête officiel à des fins personnelles ? S’il s’avère que non, elle pourrait faire l’objet de poursuites pour les délits suivants : abuse of authority, making use of office for advantage et making illegal use of government property.

Par ailleurs, du côté des Casernes centrales, l’on avance que les policiers mentionnés dans ladite lettre feraient actuellement l’objet d’une enquête en interne. Affaire à suivre…

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