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Dans le petit monde vert de Virginie Dorza

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La jeune femme a procédé à la mise en terre d’une plante en compagnie de Camila Brant, Miss Earth Brazil 2012.

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Elle fait la fierté de ses parents Marie-Josée et Robert.

Sa mission : aider à sensibiliser les Mauriciens pour qu’ils prennent conscience de la nécessité de préserver leur environnement. En attendant de réaliser ses projets, la belle écolo nous raconte sa vie…

Au naturel, elle porte la plus belle des parures : son sourire. Et comme une fleur, elle est belle, toute fraîche, à la fois fragile et forte. Des qualités qui ont permis à Virginie Dorza, 19 ans, de se distinguer, samedi dernier, lors du concours Miss Earth Mauritius 2013. C’est elle qui, pour les mois à venir, sera l’ambassadrice de l’environnement de notre petite île.

Certes, depuis plusieurs semaines, on a pu la découvrir : jeune femme bien de son temps, étudiante en marketing ou encore militante verte qui, depuis quelque temps déjà – avant même d’embarquer pour cette aventure –, avait développé des petits gestes éco-citoyens afin d’apporter sa pierre à la construction d’une île Maurice durable. Mais nous avons voulu en savoir plus sur celle qui, en novembre, s’envolera pour les Philippines afin de défendre nos couleurs à l’élection de Miss Earth International.

Au moment des présentations, on décèle tout de suite en la jeune femme, cette capacité de jongler avec plusieurs choses et d’être sur plusieurs fronts à la fois : «J’aurai 20 ans en juillet, je suis la cadette d’une famille de deux enfants et j’habite à Roches-Brunes. J’ai fait mes études secondaires au collège BPS. Je suis actuellement des cours en marketing à l’Institute of Marketing & Management qui se trouve à Quatre-Bornes.» En parallèle, dit-elle, elle fait un brevet d’État de cadre sportif.

Et lorsqu’on lui demande de se décrire, la jeune femme répond tout de go : «Proactive et joie de vivre», parce qu’elle n’aime pas, dit-elle, rester inactive : «J’ai besoin de bouger.» Et c’est en véritable marathonienne, chronomètre en main, qu’elle entame chaque journée : «J’ai un emploi du temps bien rempli. Le matin, je fais un part-time job, l’après-midi, j’ai mes cours et le soir, je pratique la danse de salon.» On l’a compris, Virginie est une grande sportive : «À l’école primaire, j’ai fait le cross-country et par la suite, le tennis de table qui m’a permis de faire partie de la sélection nationale. Au collège, j’ai continué la course de fond mais j’ai aussi joué au volley-ball et fait du saut en hauteur.»

Et au quotidien, elle trouve aussi du temps pour d’autres activités comme la cuisine, bien que très rarement : «Je suis chez maman et comme elle est un cordon bleu, j’en profite.» Elle adore également la lecture : «J’aime les livres de Paolo Coelho et les magazines de presse.» Et depuis samedi, propulsée en pleine lumière, notre Miss Earth locale prépare déjà son année de règne : «Pour commencer, je lancerai le programme Earth School Tour. Celui-ci a pour but de conscientiser les enfants sur l’importance de préserver l’environnement mais aussi de leur apprendre les gestes éco-citoyens à adopter. Cela, afin qu’en grandissant, ils gardent ces habitudes au quotidien. J’ai aussi commencé ma mission verte, lundi dernier, lorsque j’ai mis en terre une plante endémique.»

Dans son petit monde vert, Virginie, qui se décrit comme «celle sur qui on peut compter», reconnaît aussi être «très réservée». Mais en tant que Miss Earth, elle espère vite gommer ce «défaut» pour pouvoir briller aux Philippines en novembre, prête à toutes les éventualités, tout en restant toujours naturelle…

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