Elle fait parler d’elle. Rien d’anormal ou de nouveau de la part de la sulfureuse actrice qui a été révélée au grand public grâce au film Murder, en 2004. Elle y incarnait une femme mariée qui trompait son époux. De plus, elle est devenue la nouvelle sex-symbol de Bollywood, notamment en raison des tenues sexy qu’elle porte à la ville comme à l’écran.
À ses débuts, elle avait lancé une phrase choc selon laquelle seul Shah Rukh Khan et le sexe pouvaient garantir le succès d’un film. La semaine dernière, Mallika Sherawat a remis ça, froissant beaucoup d’Indiens au passage, lors d’un entretien qu’elle a accordé au magazine Variety durant son séjour au Festival de Cannes. L’actrice a déclaré que l’Inde est «régressive à l’égard des femmes» et qu’elle ne pouvait jouir de la même liberté qu’aux États-Unis. De plus, elle a ajouté qu’elle était la première actrice à porter un bikini à l’écran et à embrasser son partenaire masculin.
De quoi choquer plus d’un, quand on sait que Sharmila Tagore, Dimple Kapadia, Zeenat Aman ou encore Mandakini ont toutes porté des bikinis à l’écran, alors que Madhuri Dixit et Karishma Kapoor ont embrassé leurs partenaires masculins dans des films. C’est Priyanka Chopra qui a été la première des actrices indiennes à s’élever contre les propos de Mallika Sherawat.
«Nous sommes une nation progressiste. Cela me déçoit, en tant que femme indienne, d’entendre de tels propos», déclare Piggy Chops, qui est ambassadrice de l’Unicef.