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Ce permis à points qui divise toujours

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Ashok Matar : «Les chauffeurs
ne doivent pas avoir peur»

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Raffick Bahadoor :«On a l’impression
que les opérateurs illégaux sont protégés»

C’est une mesure qui n’arrête pas de faire des vagues. Depuis l’entrée en vigueur du permis à points, les voix contre ne cessent de monter au créneau. L’inspecteur Ashok Matar et Raffick Bahadoor de la Taxi Proprietors Union, s’expriment sur le sujet.

Le permis à points, qui est entré en vigueur vendredi dernier, suscite de vives réactions. Qu’en pensez-vous ?

Ashok Matar : Le permis à points est un système qui vient tout juste d’entrer en vigueur et l’être humain est généralement conditionné pour être réfractaire au changement. Il faut juste laisser du temps au système, le laisser faire ses preuves, et quand il le faudra, nous ferons des ajustements si besoin est. Dans plusieurs pays où le système est entré en vigueur, les réactions partagées ont été les mêmes. Les chauffeurs ne doivent pas avoir peur.

Raffick Bahadoor : On comprend les réactions négatives autour de cette nouvelle mesure. On n’est pas contre le permis à points, on dit juste que sa mise en oeuvre aurait pu se faire autrement, car il y a beaucoup de points obscurs dans cette nouvelle mesure, qui sont au détriment des chauffeurs légaux. Nous trouvons que le ministre du Transport a mal géré ce dossier et qu’il devrait démissionner.

Est-ce qu’une telle mesure permettra de réduire le nombre de morts sur nos routes ?

Ashok Matar : Les chiffres sont, certes, appelés à évoluer. Mais de vendredi à hier midi, nous avons verbalisé une quarantaine d’automobilistes suite à de nombreuses offenses, notamment pour non-possession du Driving Licence Counterpart. Depuis que le système est en vigueur, nous avons aussi remarqué un changement dans la façon de conduire des chauffeurs. Ces derniers sont plus prudents. Pour répondre à votre question concernant la réduction du nombre de morts sur nos routes, je dirai «oui». Car les accidents fatals sont généralement liés à la vitesse au volant, l’alcool et la conduite dangereuse.
Avec le permis à points, on fait appel à une certaine responsabilité de la part des chauffeurs et on pense que cela aura un effet sur leur façon de conduire.

Raffick Bahadoor  : Nous, les professionnels dans le domaine du transport, nous sommes aussi pour qu’il y ait moins de morts sur nos routes. Mais nous nous élevons tout simplement contre certains points noirs dans ce système. On a l’impression que les opérateurs illégaux sont protégés au détriment des chauffeurs légaux.

Comment faire pour arriver à un consensus sur le sujet ?

Ashok Matar : Je pense qu’il faudrait tout simplement s’habituer au système.

Raffick Bahadoor : Nous avons une réunion demain et nous allons, par la suite, décider de la marche à suivre.

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