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Elyn Jiangchuan Hu ne retournera pas en terre natale…

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La demoiselle était connue comme étant un grand leader.

«An inspiring leader», disent d’elle plusieurs de ses amis. À 24 ans – elle allait fêter son anniversaire le 26 mai – Elyn Jiangchuan Hu avait tout d’une grande. Hélas, cette ressortissante chinoise, originaire de Huanggang dans la province de Hubei, en Chine, a perdu la vie dans le terrible accident qui a fait dix morts à Sorèze. Il est prévu que ses parents viennent aujourd’hui pour rapatrier son corps.

Elyn Jiangchuan Hu, qui a fait ses études à la Tiajin Foreign Studies University, était, depuis juin 2012, la présidente de la branche mauricienne de l’Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (AIESEC) qui vise à développer les responsabilités des jeunes à travers divers projets sociaux. Le jour de l’accident, elle se rendait dans la capitale à bord de cet autobus de la Compagnie nationale du transport.

Les membres de l’AIESEC ont organisé, hier, samedi 4 mai, une cérémonie, en sa mémoire, à la municipalité de Port-Louis.

Joël Cléopatre, vice-président de communication pour la branche mauricienne de l’AIESEC, nous dresse un portrait de son amie. «C’était un leader dans l’âme. Elle avait une forte personnalité et était brillante sur le plan académique. C’est une perte pour sa famille, mais aussi pour la grande famille de l’AIESEC et pour la Chine, car elle était parmi les premières de sa classe. Elle s’était, en tout cas, bien intégrée à l’île Maurice, malgré le choc des cultures, d’autant que c’était la première fois qu’elle venait ici. Elle connaissait même quelques mots en créole depuis son arrivée, l’année dernière, et appréciait bien les plats locaux. Le plus dur, c’est qu’elle allait repartir en Chine à la fin de ce mois», explique Joël Cléopatre.

Elyn, la brillante, laisse derrière elle des amis qui pleurent sa disparition. Elle habitait à Quatre-Bornes, avec d’autres colocataires venus d’ailleurs, notamment du Brésil et de l’Ukraine. C’était donc normal que tous ses amis de l’association lui rendent un hommage, à travers un émouvant communiqué qui fait bien ressortir son sens du leadership et où l’on peut lire, entre autres, que «c’est sans doute le jour le plus triste pour AIESEC Mauritius (…) Elle a fait un travail incroyable pour empower les étudiants mauriciens (…) Elle était un vrai leader qui avait l’assurance de se tenir debout seule, le courage de prendre des décisions difficiles et la compassion pour écouter les autres.» 

Sur sa page Facebook, on peut d’ailleurs voir plusieurs posts de sympathie venant des quatre coins du monde, des membres de l’AIESEC, du Kenya, de la Serbie, des Philippines, entre autres. On peut y lire notamment :

«Tu as donné tellement à l’île Maurice, inspirant la jeunesse (…), Tu disais toujours de keep walking, citant Johnny Walker (…), The thing that I remember most is your sweet laughter, dear Elyn (…), Keep smiling, wherever you are (…)»

Entre-temps, ses amis de l’île Maurice et de la Chine pleurent sa disparition tragique…

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