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Mahdi Emamboccus : «Heureux d’être père mais révolté contre la CNT»

Il est devenu père pour la deuxième fois dans des circonstances plutôt dramatiques.

Car sa femme Adila Emamboccus, enceinte de huit mois, était à bord de la Blue-Line qui s’est retrouvée au cœur de l’accident mortel de Sorèze, le vendredi 3 mai. «Mon épouse m’a appelé vers 9h30 pour me dire qu’elle avait eu un grave accident à Pailles et qu’elle était coincée sous l’autobus.

C’est tout ce qu’elle a pu me dire. Paniqué, j’ai tout quitté pour me rendre sur place, alors qu’en même temps j’essayais en vain de l’avoir au bout du fil. Arrivé sur les lieux, j’ai appris que ma femme avait déjà été transportée à l’hôpital Jeetoo», explique Mahdi Emamboccus.

Prise en charge par le personnel soignant, Adila Emamboccus a par la suite été transférée à la clinique Fortis Darné où elle a été admise en salle de maternité. «J’étais rassuré de savoir qu’elle était en vie.

Mais en même temps je me faisais du souci pour notre enfant qu’elle portait. Elle était arrivée à son huitième mois de grossesse. Toutefois, c’est peu après 16 heures le même jour qu’elle a accouché d’un petit garçon par césarienne», confie Mahdi, également père d’un garçonnet de trois ans. Selon ses dires, la grossesse de son épouse se passait très bien jusqu’à ce vendredi noir.

«Pour son premier accouchement, elle avait subi une césarienne. Mais cette fois-ci son gynécologue lui avait affirmé que tout se passait très bien et qu’elle allait pouvoir accoucher normalement. Mais suite aux secousses et aux coups qu’elle a reçus lors de l’accident, elle a été contrainte de passer une nouvelle fois par cette dure épreuve. Je suis heureux d’être père pour la deuxième fois, mais je suis très révolté contre la CNT», avance notre interlocuteur, visiblement hors de lui.

Il tient la compagnie nationale de transport pour responsable du drame qui s’est produit vendredi. «Cette compagnie doit rendre des comptes. S’il est vrai qu’elle fait régulièrement le servicing de ses autobus, alors comment expliquer le drame qui s’est joué vendredi. J’aurais pu perdre mon épouse. Mais je rends grâce à Dieu de lui avoir sauvé la vie et j’ai une pensée spéciale pour le chauffeur qui avait pris une bonne décision.»

Pour l’heure, ce père de famille se remet difficilement de ses émotions alors que sa femme, elle, est toujours à la clinique Fortis Darné. «Elle souffre atrocement. Hier matin elle a subi plusieurs examens. Le bébé quant à lui se porte bien. Il pèse 3,07 kg et se prénomme Madiyan», dit-il.

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