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Le secteur pré-vocationnel en eaux troubles

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Jacques Malié : «Au niveau des collèges catholiques, nous pensons qu’une quatrième année dans le système peut être appropriée»

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Rajen Chumroo : «S’il y a eu des couacs dans le système, c’est la faute aux policy makers»

Quelque chose ne tourne pas rond dans les établissements pré-vocationnels. Une réunion d’urgence a donc eu lieu, vendredi après-midi entre le ministère de l’Éducation et d’autres partenaires du système éducatif pour trouver des solutions. Jacques Malié, recteur du collège du Saint Esprit
et Rajen Chumroo, porte-parole de la Fédération des managers des collèges privés, s’expriment sur le sujet.

Le premier trimestre dans le secteur Pre-Vocational Education s’est révélé «catastrophique». Quel est votre avis sur le sujet ?

Jacques Malié : La mise en place du prévoc est une initiative qui a commencé dans les écoles catholiques et par la suite le gouvernement nous a emboîté le pas. Depuis les changements qu’il y a eu cette année, selon lesquels des élèves en 3ème et 4ème années doivent se rendre trois jours dans les centres du Mauritius Institute of Training and Development (MITD) et par la suite, faire deux jours dans les collèges, nous avons noté que cela a engendré beaucoup de problèmes.

▲ Rajen Chumroo : Effectivement, un constat désastreux a été mis en avant lors de la rencontre entre les différents partenaires concernés par le secteur pré-vocationnel. Il a été établi qu’il y a eu ces derniers mois un grand laisser-aller dans ces établissements : un manque de rigueur dans le travail ou encore un manque de discipline et de respect de la part des élèves.

Faut-il, selon vous, en finir avec ce système ?

Jacques Malié : Certainement pas. Au niveau des collèges catholiques, nous pensons qu’une quatrième année dans le système peut être appropriée pour continuer le travail fait pendant les trois premières années d’études.

▲ Rajen Chumroo : S’il y a eu des couacs dans le système, c’est la faute aux policy makers. Les élèves ne doivent en aucun cas être blâmés.

Comment s’annoncent les jours à venir ?

Jacques Malié : C’est à la lumière des problèmes rencontrés ces derniers temps, dont l’absentéisme ou encore le manque de discipline dans des établissements, que nous avons alerté le Bureau de l’éducation catholique (BEC) pour avoir une rencontre avec le ministère de l’Éducation. On s’attend à ce que des actions soient prises pour redresser la situation.

▲ Rajen Chumroo : À la suite de la rencontre que nous avons eue vendredi, dernier, avec tous les partenaires concernés par ce programme, il a été entendu que tout sera fait pour redresser la situation. Le ministère a fait savoir qu’il suit de très près ce dossier. On attend pour voir si on va pouvoir redresser la situation.

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