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Un ex-président de la République peut-il faire de la politique active ?

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Kevin Boodhoo : «SAJ en sortira grandi s’il renonce à ces privilèges»

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Umar Dostmohamed : «Je ne trouve rien de méchant au fait qu’il soit retourné à la politique»

«Jugnauth aurait dû avoir renoncé à sa pension de Premier ministre et à celle de président, et cela s’applique aussi à Cassam Uteem. Si vous avez envie de faire de la politique, il vous faut renoncer à vos pensions avant de venir sur l’estrade politique», a déclaré Arvin Boolell, lors d’un congrès à Rose-Belle, dimanche dernier. Est-ce qu’un ex-président de la République peut faire de la politique active ? Kevin Boodhoo, président de l’aile jeune de la circonscription No 1 du PTr, et Umar Dostmohamed, président de l’aile jeune du MMM, s’expriment sur le sujet.

Est-ce qu’un ex-président de la République peut faire de la politique active ?

Kevin Boodhoo : Tout citoyen mauricien a le droit de faire de la politique active. Mais après avoir occupé la plus haute fonction de notre République, se retrouver à refaire de la politique active me semble inapproprié.

Umar Dostmohamed : Sir Anerood Jugnauth est un ancien Premier ministre qui a contribué au développement du pays. Certes, il a aussi été président de la République, mais il a démissionné de ses fonctions. Je ne trouve donc rien de méchant au fait qu’il soit retourné à la politique active.  

Est-ce qu’il devrait abandonner ses privilèges ?

Kevin Boodhoo : Les pensions qui sont accordées à un ex-Premier ministre ou à un ex-président de la République sont des privilèges pour celui qui a occupé un poste constitutionnel. Cela ne devrait pas être remis en cause. Selon une perception purement éthique, toucher une pension de l’État mauricien tout en faisant de la politique partisane ne me semble pas approprié. Je crois que sir Anerood Jugnauth en sortira grandi s’il renonce à ces privilèges.

Umar Dostmohamed : En tant qu’ex-président de la République, je trouve qu’il est tout à fait légitime qu’il touche une pension. Prenons le cas de Bill Clinton aux États-Unis. Il a aussi été président et il doit sans doute bénéficier des privilèges par rapport au poste qu’il a naguère occupé. Cela ne l’a toutefois pas empêché de faire campagne pour Barack Obama. Le fait que SAJ est un ex-président de la République, ne veut pas dire qu’il devrait arrêter de s’exprimer.

Que faudrait-il faire selon vous ?

Kevin Boodhoo : Entre ce qui est éthiquement bien et légalement faisable, trouver un consensus et un juste milieu sur ce sujet me semble impossible. Ces postes ne sont pas complémentaires.

Umar Dostmohamed : Il faudrait se concentrer et tout faire pour combattre le communalisme. Il faut impérativement arrêter de se servir des plates-formes socioculturelles pour faire de la politique. C’est cela qui est dangereux.

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