Cette adolescente a donné un aperçu de son talent samedi dernier lors du spectacle donné
à l’occasion de la fête Ganapathi
Elle fait la fierté de son entourage. Elle, c’est Ashna Mirahbye, l’unique fille de la famille Dhurma de Bambous. Faisant partie d’une troupe musicale, elle illumine souvent la scène mauricienne lorsqu’elle exécute gracieusement ses pas de danse.
Samedi dernier, à l’occasion de la fête Ganesh Chaturthi - commémoration de la naissance du dieu Ganesh, aussi appelé Ganapati - Ashna Mirahbye, accompagnée de quatre de ses amies, a présenté une danse traditionnelle à Bambous.
«Cette danse que nous avons présentée s’appelle le ‘Chakri’, c’est une danse exécutée spécialement pour la fête Ganapati», nous explique Ashna Mirahbye : «On a dû répéter pendant un mois avant de mettre au point notre numéro.»
Étudiante en Lower Six au collège Gaëtan Raynal, Ashna Mirahbye a toujours eu la danse dans le sang. «Depuis toute petite, j’avais une passion pour la danse. Au fur et à mesure que je grandissais, mon enthousiasme augmentait. Poussée par mes parents, j’ai intégré le ‘Bambous Marathi Mitra Mandali’ à l’âge de douze ans», nous dit-elle, le sourire aux lèvres.
En sus de ses activités au sein du ‘Bambous Marathi Mitra Mandali’ dont elle est aujoud’hui l’aînée, elle participe aussi à des spectacles organisés dans son collège : «Comme j’adore danser, c’est avec plaisir que je participe au ‘Music Day’ de mon collège».
‘Where there’s a will, there’s a way’
Soutenue par ses parents et son grand frère, Roshan, forte de sa volonté de concilier les études et la danse, Ashna fait honneur au dicton ‘Where there’s a will, there’s a way’.
«Quand je rentre à la maison après le collège, je me consacre à mes devoirs et après le dîner, je rejoins mes quatre camarades au temple de Bambous qui se situe à quelques pas de chez moi. Et là, on répète des pas de danse qu’on a vus dans des émissions culturelles à la télévision. Mais pour les grandes occasions, comme ce fut le cas pour la fête Ganapathi, on fait appel à Priya Mulloo - une danseuse professionnelle de l’Inde qui a épousé un Mauricien - pour qu’elle nous donne un coup de main.»
Même si elle proclame qu’elle ne délaissera jamais la danse, elle reste quand même sceptique quand on lui demande si elle songe à en faire son gagne-pain. «À Maurice, c’est difficile pour un artiste de gagner sa vie. Mais bien que je rêve de faire carrière dans l’enseignement après mes études, je compte continuer à faire partie du ‘Bambous Marathi Mitra Mandali»
Âgée de dix-huit ans à peine, Ashna Mirahbye a déjà marqué de son empreinte le monde de la danse. Le prochain spectacle qu’elle nous promet sera à l’occasion du ‘Shivaji Day’ l’année prochaine.
Par Yasmeen Bhugaloo