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Photographié avec la princesse Stéphanie de Monaco, il est licencié

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Gérald Payeny, moniteur de voile, a eu le malheur d’avoir à son bord la princesse Stéphanie de Monaco, en vacances à Maurice, lorsqu’il a été photographié par un paparazzi. Lorsque les photos ont paru dans l’édition du journal ‘Voici’ du 17
au 23 mai dernier, il a été licencié par Hippocampe Limitée,
son employeur, qui gère une ‘Boat House’ à l’hôtel Saint-Géran. Son employeur lui reproche de s’être «engagé dans des activités de nature intime» avec la princesse

Sa faute à lui, c’est d’avoir été photographié par un paparazzi aux côtés d’une princesse. Gérald Payeny, moniteur de voile et de ski nautique, a eu le malheur d’avoir à son bord la prestigieuse Stéphanie de Monaco, en vacances à Maurice. Il a été licencié par Hippocampe Limitée, son employeur, qui gère une ‘Boat House’ à l’hôtel Saint-Géran lorsque les photos ont paru dans l’édition du journal ‘Voici’ du 17 au 23 mai dernier.

Cet habitant de Flacq âgé de 31 ans envisage des poursuites contre la direction d’Hippocampe Limitée, et la société Prisma Presse de France pour avoir publié à son insu des photos de lui dans le journal ‘Voici’.

La société Prisma Presse est propriétaire du journal ‘Voici’. Interrogé sur ces éventuelles poursuites, un des préposés du service juridique de la société Prisma Presse nous a fait la déclaration suivante : «N’importe qui peut poursuivre ‘Voici’. De notre côté, on n’a pas de déclaration à faire car tout ce qui se passe chez nous est confidentiel».

Gérald Payeny, marié et père de trois enfants : Jordan, neuf ans, Laeticia, cinq ans et Megane, quatre ans, n’en revient toujours pas. Il a été, dit-il, «injustement

licencié». Il a retenu les services de Me Gavin Glover. «Il n’y a rien eu entre la princesse Stéphanie de Monaco et moi. Je ne faisais que mon travail». Gérald Payeny n’arrête pas de ressasser cette phrase.

Le ‘Boat House Manager’, Mick Frederic, lui reproche, dans une lettre pour lui signifier sa suspension, d’«avoir été engagé dans des activités de nature intime» avec «a guest» de l’hôtel pendant ses heures de travail sur un bateau appartenant à Hippocampe Limitée.

La lettre de suspension se lit comme suit : «A magazine article - May 2004 issue of "Voici" - and photographs published internationally, depict you and a guest of Le Saint Geran Hotel engaged in activities of an intimate nature - the abovementionned pictures were taken during your working hours and on board a boat operated by this company.

Your actions as portrayed in the abovementionned magazine are in clear breach of your work contract and constitute a "Gross Misconduct" behaviour on your part.

This company has no other alternative but to suspend you from your employment at Le Saint Geran Boat House.

Your suspension takes effect immediately and in line with current practices, you are hereby requested to attend a disciplinary hearing that will be held on Thursday, May 27th 2004 at 13:30 at the Head Office of this company»

Convoqué devant un comité disciplinaire

La «guest» en question n’est autre que la princesse Stéphanie de Monaco car des photos publiées dans le journal ‘Voici’ montrent celle-ci faisant de la voile en compagnie de Gérald Payeny.

Dans la lettre de suspension adressée à Gérald Payeny, Mick Frederic précise, comme on le voit, le nom du journal ‘Voici’ et fait mention des photos qui ont été publiées dans ce journal sans dire cependant qui est la «guest». Selon Mick Frederic toujours, ces activités constituent une «gross misconduct».

Gérald Payeny crie au scandale : «C’est la princesse Stéphanie de Monaco ki sipozé porte plainte contre mwa si mone touche li car sé procédure sa. Pa kapav accuse mwa de ‘gross misconduct’ kan pena aucune plainte contre mwa».

Gérald Payeny a été convoqué devant un comité disciplinaire le 3 juin dernier. Étaient, entre autres, présents : Anne Rogers (directrice), Yan Béchard (secrétaire), Me Bala Padayachy (conseiller légal) et Mick Frederic (‘Boat House Manager’) pour Hippocampe Limitée et Gérald Payeny et son homme de loi, Me Gavin Glover.

Nous n’avons pu avoir une déclaration de Mes Bala Padayachy et Gavin Glover, Me Bala Padayachy étant actuellement à l’étranger alors que Me Gavin Glover est en vacances.

Devant les membres de ce comité, nous dit Gérald Payeny, il a admis que c’est lui qui est aux côtés de la princesse Stéphanie de Monaco sur les photos publiées par ‘Voici’ sans pour autant faire d’autres commentaires. Mick Frederic lui fait d’ailleurs la remarque dans la lettre de licenciement en date du 4 juin dernier. Gérald Payeny sera licencié après sa suspension. La lettre de licenciement se lit comme suit : « The Disciplinary Committee held on 3rd June 2004 has come to the conclusion that the charge levelled against you as per letter dated 20th May 2004 has been proved, the more so that you did not furnish any explanation to the said Committee except that there was an admission to the effect that you were the very person in the photographs published in the magazine shown to you during the Committee depicting you being engaged in activities of an intimate nature with a guest of Le Saint Geran Hotel during your hours of work.

In view of the above, Management has no alternative than to terminate your employment for gross misconduct whilst in the course of your duty.

You are consequently dismissed for the Company as from this date.»

Anne Rogers, directrice de la compagnie Hippocampe, nous a fait la déclaration suivante lorsque nous l’avons interrogée sur les éventuelles poursuites de Gérard Payeny : «Je n’ai pas de commentaires à faire sur cette affaire. C’est quelque chose entre la compagnie (Ndlr : Hippocampe Limitée), l’hôtel (Ndlr : Le Saint-Géran) et l’employé (Ndlr : Gérald Payeny)»

Quand nous lui avons demandé si la princesse avait logé une plainte contre Gérald Payeny, Anne Rogers nous a répondu qu’«il n’y a pas eu de plainte de la princesse Stéphanie de Monaco». Elle confirme, donc, que la «guest» était la princesse Stéphanie de Monaco.

Au niveau de la direction de l’hôtel Saint-Géran, c’est silence radio. Rachel Constantin, du groupe ‘Sun Resorts’ qui gère le Saint-Géran, nous a déclaré vendredi dernier que «ce n’est pas un employé du Saint-Géran; l’hôtel ne va pas faire de déclarations et de commentaires.»

Depuis son licenciement qu’il considère «abusif et injuste», Gérald Payeny est révolté : «Pendant 14 ans, j’ai travaillé comme moniteur dans plusieurs hôtels, dont ‘The Residence’, Belle Mare Plage, ‘Ambre Hotel’ et le Saint-Géran. Je n’ai jamais eu de problème même quand j’ai travaillé avec d’autres stars, dont la fille du célèbre chanteur Chris Deburg, Rosanna Davison, celle qui a été élue Miss World ou encore les enfants de John Travolta lorsque ces derniers étaient en vacances à Maurice quelques mois plus tôt.»

Gérald Payeny venait de prendre de l’emploi à la ‘Boat House’ gérée par Hippocampe Limitée et située au Saint-Géran avant son licenciement : «Je n’ai travaillé au Saint-Géran qu’une année et demie. Après les trois premiers mois, l’hôtel m’a donné un certificat attestant que j’étais le meilleur employé. Après une année, j’en ai reçu un autre de l’hôtel : celui du meilleur employé du ‘Boat House’».

Aujourd’hui, il est devenu homme au foyer : «mo même fam dan lacaz. Mo cuit manzé, nettoyé, alle cherche zenfan lekol». C’est révoltant, dit-il. Géraldine, l’épouse de Gérald Payeny, est vigile à l’hôtel ‘Belle Mare Plage’.

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Géraldine Payeny, l’épouse de Gérald : «Fine ena beaucoup palab»

Même si, dit Géraldine, «mo la tet enkor fatigué ziska ler ek sa zaffair la» elle soutient que «fine ena beaucoup palab dan sa zistoir la». Mariée depuis 10 ans à Gérald Payeny, Géraldine, 28 ans, explique que c’est une de ses cousines qui lui avait mis la puce à l’oreille : «Couma mone aprane sa mone téléphone li (Ndlr : Gérald Payeny) et lav li. Mo pa ti pé kapav travay narnié». Elle précise que «sa zistoir la pu prend lé temps pu digéré même si mo ena confians dan mo mari».

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La princesse de Monaco intente un procès à ‘Voici’

Une publication judiciaire à la demande de Stéphanie Grimaldi (Ndlr : le nom de famille de la princesse Stéphanie de Monaco) avait paru en une dans l’édition du 28 juin au 4 juillet dernier du journal ‘Voici’. Il y est écrit que «par ordonnance de référé rendue le quinze juin 2004, le président du tribunal de grande instance de Nanterre a condamné la société Prisma Presse pour avoir publié dans le numéro 862 du journal ‘Voici’ daté du 17 mai 2004, un article et des clichés attentatoires à l’intimité de la vie privée de Stéphanie Grimaldi et au droit dont elle dispose sur son image».

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Stéphanie de Monaco : «C’est vraiment déplorable de licencier quelqu’un pour ces raisons»

Depuis mardi dernier, nous avons essayé à maintes reprises d’avoir la princesse Stéphanie de Monaco sur son cellulaire. Le numéro nous a été communiqué d’une source qui se dit proche de la princesse. Le cellulaire était toujours éteint. Nous sommes à chaque fois tombés sur un répondeur.

Lors d’une dernière tentative hier après-midi, une voix féminine, qui s’est présentée comme Stéphanie de Monaco nous a répondu. Ci-dessous, la conversation que nous avons eue avec cette personne :

- Oui. Bonjour. Puis-je parler à la princesse Stéphanie de Monaco ?

Oui, c’est bien moi.

Je me présente, je suis Jean Marie Gangaram, journaliste à 5-Plus dimanche à l’île Maurice. Je vous téléphone dans un but précis. C’est pour avoir votre réaction au licenciement de Gérald Payeny, moniteur de ski nautique et de voile, qui a été photographié en votre compagnie alors que vous faisiez de la voile à l’hôtel Saint-Géran lors de votre dernier séjour à l’île Maurice en mai dernier. Son employeur lui reproche d’avoir été engagé dans des activités de nature intime avec vous.

Stéphanie de Monaco : C’est vraiment déplorable de licencier quelqu’un pour ces raisons.

Q : Quelles sont vos relations avec Gérald Payeny ?

Stéphanie de Monaco : Gérald est un ami et il sera toujours un ami.

Gérald Payeny envisage des poursuites contre son employeur et la société Prisma Presse. Vos réactions.

Stéphanie de Monaco : Il sait ce qu’il fait, il n’a qu’à aller de l’avant.

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Les paparazzis

Ils sont partout. Ce sont les traqueurs d’images pour la presse dite people. Eux, ce sont les paparazzis. Ce sont des photographes spécialisés dans la prise des photos des personnalités connues du grand public, surtout dans des circonstances dramatiques ou de la vie intime.

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