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Miss Chennai pas prête pour le mariage

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Bindya Devi Talluri, belle et au service de la société

“Sois belle et tais-toi” ne sied plus aux demoiselles de nos jours. Charmante et surtout dévouée au service de la société, Bindya Devi Talluri, la Miss Chennai 2003, - Tamil Nadu, Inde- que nous avons rencontrée à Royal Palm est l’image même de la fille cultivée pour qui le mariage peut bien attendre.. Rencontre.

Q. Racontez-nous votre parcours dans la vie?

R. Je suis la fille aînée d’une famille modeste. Ma mère a toujours fait du travail social. Ce qui fait que ma soeur, Ashrita, qui est l’une de mes dauphines, et moi, l’avons très vite rejointe dans sa tâche. À part mon titre de Miss Chennai, je suis aussi détentrice d’un diplôme en Visual Communication.

Q. Presque toutes les Miss se tournent vers le cinéma. Qu’en est-il pour vous?

R. Le cinéma m’intéresse mais je ne ferai pas mon entrée devant la caméra, mais plutôt derrière. Je serai réalisatrice plutôt qu’actrice.

Q. Qu’est-ce que vous avez appris lors du concours de Miss Chennai?

R. Je crois que les gens ont une mauvaise conception des concours de beauté. Un concours n’est pas un champ de bataille où les candidates se battent pour gagner le prix. Au contraire. Un concours, c’est l’occasion de se retrouver dans un lieu sain où, en sus de nous enrichir des cultures des autres filles, on se fait aussi des amies. Être une Miss comporte aussi des responsabilités.

Q. Quelles sont ces responsabilités?

R. En tant que Miss, on est souvent appelée à faire passer des messages importants. Le message passe mieux quand il est lancé par une célébrité. On l’a constaté quand Amitabh Bachchan a sensibilisé les gens à faire vacciner leurs enfants contre la polio. Son message avait très bien passé. Les parents se sont rendus en masse dans des centres communautaires pour faire vacciner leurs gosses. Moi, en tant que Miss, j’ai participé récemment à une marche pour les dons d’organes. Et notre visite à Maurice n’est pas seulement une simple visite. On est à Maurice pour le “Cross Culture Education Program” qui vise au partage de nos deux cultures.

Q. Qu’attendez-vous de la vie?

R. Moi, je prends la vie comme elle vient. Je préfère ne rien espérer d’elle pour ne pas être déçue. Quelque fois, je me dis que si la pauvreté n’existait pas, le monde serait meilleur. C’est l’une des raisons qui m’a poussée à faire du travail social.

Q. Et le mariage?

R. Je ne suis pas encore prête pour me passer la corde au cou. Je dois assurer mon avenir; le mariage n’est pas quelque chose qu’on fait à la va-vite. Il attendra.

Par Yasmeen Bhugaloo

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