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Marchands ambulants au cœur de la polémique

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Hyder Raman «C’est un acte inhumain»

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Jean-François Dorestan «La loi, c’est la loi»

L’épisode de la destruction des étals des marchands ambulants à la rue Célicourt-Antelme, jeudi, a mis le feu aux poudres. Les marchands ambulants et les autorités concernées ne semblent toujours pas avoir trouvé un accord. Hyder Raman, président de la Street Vendors Association, et Jean-François Dorestan, secrétaire de la ville de Port-Louis, s’opposent sur le sujet.

Le bras de fer entre les marchands ambulants et les autorités continue de plus belle. Des marchandises ont été récemment saisies, les foires interdites, sans oublier la destruction des étals des marchands ambulants à la rue Célicourt-Antelme. Votre réaction ?

Hyder Raman : Je déplore l’attitude du secrétaire de la ville et des autorités concernées. La manière de procéder de l’inspectorat municipal et des forces de l’ordre est inhumaine. Nous sommes conscients que c’est une situation compliquée, mais les marchands ambulants sont victimes de la politique depuis 30 ans.

Jean-François Dorestan : Demain matin, les marchands ambulants à la rue Célicourt-Antelme seront devant la cour sous une accusation de Contempt of Court, ce qui est un délit très grave. En ce qu’il s’agit de la destruction des étals, il faut savoir que les officiers de la mairie agissent uniquement sur ordre de la cour. Nous nous devons de respecter l’ordre du juge car si nous ne le faisons pas, nous risquons de payer une forte amende pour ne pas avoir fait notre travail.

Les fêtes de fin d’année approchent, comment s’annoncent les jours à venir ?

Hyder Raman : Très dur. Depuis trois mois, c’est l’enfer. Nous demandons seulement de nous laisser travailler jusqu’à la fin de l’année, sur une base humanitaire, en attendant le relogement des marchands ambulants. Nous avons des familles à nourrir. C’est un acte inhumain que de nous interdire le droit au travail.

Jean-François Dorestan : Ils ont fait fi de l’interdiction d’opérer alors que c’était un ordre du juge, mais la loi, c’est la loi. Que nous soyons en période de fin d’année, Noël ou le Nouvel An, nous devons faire respecter l’ordre de la cour. Notre travail, c’est d’exécuter les ordres et c’est tout.

N’y a-t-il pas un moyen d’arriver à un consensus ?

Hyder Raman : Nous avons trop souffert de la pression politique et de la mauvaise entente avec les autorités. Nous reconnaissons qu’il y a un ordre de la Cour suprême qui pèse sur nous, mais avec la nouvelle équipe de la mairie, nous devons travailler ensemble pour l’avancement du pays. Le plan de relogement prévu par le comité interministériel, présidé par Anil Bachoo, est sur la bonne voie. En attendant, nous voulons simplement gagner notre pain.

Jean-François Dorestan : La solution se trouve dans le plan de relogement des marchands ambulants. Deux sites ont déjà été identifiés, soit un à la gare Victoria et un autre à la gare du Nord. Le processus de relogement est déjà enclenché.

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