La confiance est de mise dans le camp de l’Opposition. Les rouges et leurs alliés clament qu’après la défaite jugée de “batté boeuf” à l’élection partielle au No 7, ils sont sûrs de reprendre le “pouvoir bientôt”.
Arvin Boolell, le ‘Whip’ de l’Opposition, a d’ailleurs annoncé que la campagne électorale a débuté hier.
La politique a une nouvelle fois volé la vedette à la fête du Travail. La fine pluie et le vent n’ont pas suffi à décourager les partisans qui ont répondu à l’appel de l’Oppostion au Square Guy Rozemont à Quatre-Bornes pour célébrer la fête du Travail.
Navin Ramgoolam a promis que l’Opposition l’emporterait aux prochaines élections législatives : “Nous réclamons les élections générales. Et je peux vous dire que nous allons reprendre le pouvoir bientôt”.
Devant la foule qui manifestait peu d’enthousiasme face aux discours rabâchés de certains orateurs, Arvin Boolell a annoncé “que notre campagne électorale (pour les élections législatives) commence aujourd’hui (le samedi 1er mai, ndlr)”. Et de poursuivre : “L’action (la défaite de l’alliance à l’élection partielle en décembre dernier, ndlr) que nous avons commencée dans la circonscription Piton/Rivière du Rempart doit se répéter partout”. Ironie : Rajesh Jeetah, le candidat victoreux de cette joute électorale au No 7, n’a pas pris la parole lors du meeting d’hier matin.
Le scandale qui secoue l’ICAC actuellement a été un autre des thèmes favoris des orateurs de l’alliance sociale. D’ailleurs, Navin Ramgoolam n’a pas tari d’éloges pour le syndicaliste Jack Bizlall : “Li bon ki éna bane dimoune couma li”. De plus, il a annoncé qu’il demandera à rencontrer le président de la République au retour de celui-ci au pays pour convoquer l’Appointement Comitee. .
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Proportionnelle : L’Opposition réclame un référendum
Au sujet de la réforme électorale et la formule proposée par le MSM (voir texte page 6) et acceptée par le gouvernement, le Parti Travailliste demande la tenue d’un référendum. “Nous réclamons un référendum parce que c’est au peuple de décider du député qui ira au Parlement. Nous ne voulons pas changer de système électoral sur un simple arrangement entre deux partis (c’est-à-dire le MMM et le MMM). Si cela n’est pas fait, nous allons descendre dans la rue pour nous faire entendre”, a soutenu le chef de Parti Travailliste.