Le père Hervé de St-Pern
Le père Hervé de St-Pern a pris cette semaine ses fonctions de directeur du Bureau de l’Éducation Catholique (BEC) en héritant de plusieurs dossiers en cours laissés par son prédécesseur Michaël Atchia. Ces dossiers concernent notamment “l’avenir et les spécificités des collèges catholiques” avec le jugement du Conseil privé de la Reine qui décrète comme illégal le recrutement sur une base religieuse des élèves dans les collèges catholiques.
Le père Hervé de St-Pern a pris cette semaine ses fonctions de directeur
du Bureau de l’Éducation Catholique (BEC) en héritant de plusieurs
dossiers en cours laissés par son prédécesseur Michaël
Atchia. Ces dossiers concernent notamment “l’avenir et les spécificités
des collèges catholiques” avec le jugement du Conseil privé
de la Reine qui décrète comme illégal le recrutement sur
une base religieuse des élèves dans les collèges catholiques.
Occupant ce nouveau poste, le père Hervé de St-Pern se dit “prêt
et content d’intégrer une équipe qui a déjà
de l’expérience dans le domaine de l’éducation. On
va tous travailler ensemble”. Michaël Atchia nous a déclaré,
pour sa part, qu’il a quitté son poste “dans l’amitié
et le partage. La transition et la transmission se sont faites dans de bonnes
dispositions”. Le jugement écrit, qui stipule clairement les grandes
lignes de ce jugement du Conseil privé de la Reine, est attendu au mois
de février “en détail”, nous avait déclaré
en décembre dernier, Me Alan Newman , un des hommes de loi britanniques
de Suttyhudeo Tengur qui ont travaillé sur ce dossier. Pour le nouveau
directeur du BEC, c’est ce jugement écrit du Conseil privé
de la Reine qui va décider “de la marche à suivre”
des autorités catholiques pour ses collèges. “On va attendre
le jugement écrit pour discuter du partenariat Église/État
à l’avenir”, nous a-t-il déclaré avant de préciser:
“On doute du partenariat avec l’État car celui-ci a affirmé,
au travers de ses avocats, que le Memorandum of Understanding qu’il a
signé avec nous (en juin 2002) ne tient plus”. Parlant de la rentrée
scolaire prévue pour cette semaine dans le secondaire (demain, et mardi),
il nous affirme que tout est fin prêt pour accueillir les élèves
et les enseignants dans tous les collèges catholiques “dans de
bonnes dispositions”. Il ajoute aussi que “l’Éducation
catholique n’est pas uniquement l’affaire des 50% des places réservées
dans les collèges catholiques, mais c’est aussi l’éducation
des enfants mauriciens, se mettre au service des autres, l’écoute,
la discussion et une collaboration entre tous “. Dans ce sens d’ailleurs,
une rencontre a eu lieu vendredi matin, à l’évêché
entre l’évêque, Mgr Maurice Piat, le père Labour et
lui-même. “Ce sont des rencontres habituelles et internes où
le rôle des collèges catholiques était abordé mais
aucune décision n’a été prise”, dit-il. Le
vicaire général, le père Jean-Maurice Labour, également
présent lors de cette rencontre nous précise pour sa part que
lors de cette rencontre “un plan de travail a été commencé
et l’Église se pose la question sur l’avenir de ses collèges
et se demande s’il faut rester dans l’éducation nationale
- Pourquoi, pour qui et, surtout, comment ?”
--------------------------------------------------------------------------------
La rentrée 2004 au secondaire, demain
Le ministre de l’Éducation, Steven Obeegadoo, nous a fait part
à travers son service de presse que tout était fin prêt
pour la rentrée 2004 au secondaire prévue pour demain. Le ministère
nous fait savoir que 230 nouveaux professeurs du secondaire se joindront aux
corps enseignant dans les différents collèges et qu’il n’y
a pas de pénurie de manuels scolaires sur le marché. À
souligner aussi que pour cette rentrée 2004, 17 847 places ont été
allouées à ceux qui ont réussi aux examens du CPE, par
le ‘Mauritius Examinations Syndicate’ (MES) pour la Form I.
Christophe karghoo