Le ministre des Finances avec sa petite famille: son épouse Jennifer, sa fille Stéphanie et son fils Alexandre. Son benjamin Adrien est à Londres pour ses études.
Le Premier ministre salue son ministre des Finances.
Le temps du Budget Speech 2013, elle s’est retrouvée, comme l’année dernière, sous les feux des projecteurs avec sa famille. L’épouse du ministre des Finances nous raconte comment elle a vécu cet événement très important.
Elle est à ses côtés. Marche au même pas. Réservée... mais déterminée. Car si Jennifer Duval sait se montrer discrète, elle a toujours, précise-t-elle, tenu son rôle. Celui d’apporter son soutien indéfectible à son époux Xavier Luc Duval – qui partage sa vie depuis 1979 – dans les moments les plus importants de sa carrière politique, et plus récemment de ses fonctions de ministre des Finances.
Pour la lecture du Budget 2013, à laquelle son époux s’est livré pendant 1 heure et 45 minutes, vendredi, Jennifer Duval se devait, évidemment, d’être présente avec ses enfants – Stéphanie, 28 ans, et Alexandre, 25 ans (Adrien, 22 ans, manque à l’appel étant à Londres pour ses études) – pour «le soutenir» et lui montrer que «ses proches croient en lui» mais aussi qu’il peut «s’appuyer sur eux». À l’issue de cet exercice ô combien important pour un ministre des Finances, Jennifer Duval affiche une mine détendue.
Toute la pression est retombée. «Tout s’est très bien passé», nous déclare l’épouse de Xavier Luc Duval que nous rencontrons dans le bureau de celui-ci à la Government House. Elle est toute souriante dans sa robe colorée Karen Millen, achetée spécialement pour l’occasion à Bagatelle - elle a eu «un vrai coup de cœur pour ce modèle» –, car elle sait bien que le jour du budget – un «processus important pour le pays» – tous les regards sont tournés vers le grand argentier et sa famille. Jennifer souligne d’ailleurs qu’elle a donné son avis, «comme tous les jours d’ailleurs», sur la tenue qu’a portée le ministre des Finances - costume noir, chemise bleue et cravate rouge - pour son grand oral.
Si elle a beaucoup hésité avant de se prêter au jeu des questions-réponses, disant que c’est son époux qui mérite toute l’attention de la presse, Jennifer avoue s’être sentie plus à l’aise sous les feux des projecteurs, cette année, en comparaison à sa première fois en 2012. Pour elle, son époux «a été très bien» et «a fait lecture d’un budget qui a été pensé en considérant fortement les conjonctures économiques actuelles. Il a proposé des mesures avec comme seul objectif de faire progresser le pays».
Et le budget speech, elle l’a vécu intensément, car connaissant parfaitement l’enjeu de cet exercice qui est passé au crible suivant sa lecture. Quant aux critiques, dit-elle, il y en aura toujours : «On ne peut plaire à tout le monde…»
Les jours qui ont précédé ce grand oral ont été tout aussi intenses pour le ministre et sa famille : «Ces dernières semaines, on voyait toujours Xavier concentré et il passait de longues heures au bureau à travailler jusqu’à fort tard.» Même à la maison, impossible, dit-elle, d’éloigner Xavier de ses dossiers, car à l’approche de la présentation de son deuxième budget, la somme de travail abattue était considérable. Et malgré un «certain stress», «normal pour quelqu’un qui veut bien faire», son époux, «étant calme et réfléchi de nature», a su tout gérer. «Il faut aussi dire qu’il a bénéficié de l’aide de toute son équipe.»
Il n’y a pas eu de «gros bouleversements ces derniers temps à la maison», mais comme d’habitude «beaucoup de sérieux et d’investissement personnel de la part de Xavier». Femme de ministre depuis de nombreuses années déjà, Jennifer sait que son époux a «désormais plus de responsabilités» depuis qu’il a pris le portefeuille des Finances et s’y accommode parfaitement ainsi que toute la famille qui le soutient de son mieux.
Alexandre: «Je suis fier de mon père»
Et le grand jour, comme le ministre des Finances s’était, dit-elle, bien préparé, la journée s’est déroulée sans problème : «Il s’est réveillé serein et de bonne humeur comme tous les matins. Fidèle à son habitude, il n’a pris qu’un café ; il ne prend généralement pas de petit déjeuner.» Après avoir échangé quelques mots avec son épouse, Xavier Luc Duval a quitté la maison vers 7h30, notamment pour aller répondre à des interviews avant de regagner son bureau. Elle l’y a rejoint, avec le reste de la famille, vers 16 heures et demie.
«Il était très détendu avant le discours», précise Jennifer, entourée de ses deux enfants qui ont été eux aussi témoins «du gros travail abattu ces dernières semaines» par leur père. Pour Alexandre Duval, le ministre des Finances «a fait ce qu’il devait faire, surtout avec les problèmes qui secouent beaucoup de pays actuellement. Avec l’économie mondiale qui subit des perturbations, Maurice a maintenu un bon niveau de résilience». Il ajoute, avec un grand sourire : «Je suis très fier de mon père.»
Pour Jennifer, comme pour ses enfants, le soutien et la présence de la famille sont très importants dans des moments comme celui-là : «Je pense que c’est comme ça pour tout le monde et comme tous les Mauriciens se sentent concernés par le budget, il va de soi que la famille du ministre y accorde de l’importance», confie Jennifer Duval, qui avoue avoir souvent des discussions avec son époux sur divers sujets sur lesquels elle n’hésite pas à lui donner son opinion : «Les enfants sont aussi partie prenante des discussionset, d’ailleurs, nos deux fils semblent très intéressés par la politique.»
Mais en attendant que ces derniers fassent leur plongeon dans le monde politique, c’est le grand oral de Xavier Luc Duval qui monopolise toute l’attention de la famille. Et si ce week-end, les Duval pensent se retrouver «quelque part» pour passer du temps ensemble, ils savent que les jours à venir seront très chargés pour le ministre… Budget oblige ! Et eux, ils seront toujours là, à lui accorder tout leur soutien.
(Voir d’autres textes sur le budget en pages 10, 11, et 12)